Une centaine de personnes ce dimanche à la première Nuit debout arrageoise

Une centaine de personnes ce dimanche à la première Nuit debout arrageoise

En ce 62 mars. Car oui, dimanche, nous n’étions pas le 1er mai, mais le 62 mars. Chez Nuit debout, le calendrier est différent. Il démarre au 31 mars avec le début de cette mobilisation qui a fait tache d’huile à travers la France. Et quoi de mieux que lancer ça à Arras après le Salon du livre, d’expression populaire et de critique sociale, haut-lieu de la contestation.

Une centaine de personnes étaient ainsi présentes à cette première. Alors que l’on démontait les chapiteaux sur la Grand-Place, que l’on rangeait les chaises et que l’on servait les dernières bières, la petite estrade de fortune accueillait ses premiers orateurs. La règle : pas plus de quatre minutes. Les sujets abordés : libres et divers. C’est ainsi que l’on est passé de l’état de la justice en France, au sort des migrants en passant par le droit de vote ou encore la place de l’argent dans la société. Nuit debout, c’est une sorte de speed-dating de la contestation.

Parmi les orateurs, Josette était la doyenne. Du haut de ses 80 ans, cette Saint-Catherinoise s’est indignée du sort réservé aux migrants. «
Nous sommes des barbares. C’est pire que la guerre.
» À l’issue de son speech, l’octogénaire était heureuse. «
C’est bien cette Nuit debout car si chacun reste dans son coin, on sera impuissant. Là on peut faire bouger les choses.
» Mais pas trop longtemps, la police municipale ayant demandé aux organisateurs de cesser l’opération à 22 heures pour ne pas déranger les riverains de la Grand-Place. La liberté d’expression, oui, mais pas trop longtemps’

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