Wattrelos , ils lui plaquent un oreiller sur la tête pour qu’elle dise où est le coffre’ qui n’existe pas

Le « simple cambriolage » a-t-il dérapé Mercredi soir, une dame qui logeait chez une amie a vécu un véritable calvaire après l’irruption de deux individus dans cette habitation du Crétinier, à Wattrelos. «
J’étais absente, explique Marie-Chantal. Vers 20h45, quand je suis rentrée chez moi, j’ai vu que la persienne de ma porte était baissée.
» Le volet sert en réalité à cacher la porte d’entrée fracturée. «
J’ai à peine eu le temps de soulever la persienne que deux individus sont sortis de chez moi en me bousculant
», continue la quadragénaire.

À l’intérieur, elle découvre son amie en état de choc. Elle raconte alors un véritable cauchemar. Deux hommes sont entrés par effraction dans l’habitation. Ont-ils été surpris par la victime «
Elle les a décrits comme très déterminés mais un peu paniqués, dit-elle. Ils cherchaient un coffre-fort que je n’ai pas. Je n’ai pas d’argent.
»

« Il a menacé de lui couper la main »

La dame est violentée. Molestée, elle reçoit de violents coups sur la tête ce qui va entraîner un déplacement de vertèbres et le port d’une minerve. «
Comme elle est incapable de leur répondre, ils vont lui plaquer un oreiller sur le visage. C’est une personne asthmatique. Elle s’est vue mourir étouffée
». Toujours selon la victime, l’un des cambrioleurs ira jusqu’à l’obliger à poser sa main sur la table du salon. «
Il a sorti un couteau et il a menacé de lui couper la main. L’un tenait mon amie pendant que le second fouillait ma maison. Ensuite, ils ont échangé les rôles. Toujours en lui tapant violemment sur la tête. C’est incroyable !
».

La police municipale de Wattrelos s’est rendue sur les lieux. «
Ils ont été fantastiques
», lâche Marie-Chantal. Les malfaiteurs se sont enfuis avec des alliances, héritage familial qui a une «
grande valeur sentimentale
». Mais pour la Wattrelosienne, le problème n’est pas seulement matériel. «
Je peux vous dire que mon amie est traumatisée à vie. Elle est partie chez son fils. Mais elle doit revenir dormir chez moi ce week-end. Ils ne vont pas réussir à bousiller notre vie. Et s’ils doivent revenir chez moi, nous les attendons de pied ferme.
»