Ruitz , dans le sillage de Patrick Kanner ce lundi 26 millions d’euros pour l’emploi

Ruitz , dans le sillage de Patrick Kanner ce lundi 26 millions d'euros pour l'emploi

C’est un peu « aide toi, l’État et la Caisse des dépôts t’aideront ». Ce lundi, au Village des entreprises, le ministre Patrick Kanner et Marc Abadie, directeur des territoires de la Caisse des dépôts, ont ratifié un protocole lançant la « Fabrique à entreprendre » dans le Pas-de-Calais. Ils mettent la main à la poche (1,5 million pour l’État, 1,1 million pour la Caisse) pour favoriser la création d’activité dans les onze quartiers des Contrats de ville, en soutenant de manière très concrète les porteurs de projet. Et évidemment pour créer de l’emploi là où le chômage grimpe dangereusement.

Plus de difficultés

Dans ces quartiers prioritaires, «
il y a davantage d’obstacles qu’ailleurs, souligne Patrick Kanner, on a plus de difficulté à trouver un banquier
» par exemple. Selon les statistiques de la Caisse des dépôts, le taux de défaillance des entreprises est même deux fois plus important après trois ans d’existence. Du coup, ceux qui veulent lancer leur boîte, sans pour autant « s’expatrier », disposeront d’une plateforme de coordination et d’information.

Car un coup de pouce, qu’il soit administratif, financier ou de réseau, peut changer la donne. Ce ne sont pas les « officiels » qui le disent, mais des petits patrons qui en ont témoigné devant le ministre. Un Patrick Kanner qui a rappelé qu’il appartenait à un gouvernement qui «
aime l’entreprise
». En voici, selon lui, encore une preuve.

Que fait la Caisse

Elle rend des comptes au parlement, mais sert l’intérêt général à travers des projets de l’État ou des collectivités territoriales. La Caisse des dépôts et consignations est un financeur, partenaire des territoires. Puisqu’elle ne lève pas d’impôt, la Caisse se finance via la gestion de fonds privés. L’argent sur le Livret A, les fonds qui transitent chez le notaire lors de l’achat ou la cession d’une maison Elle l’utilise pour l’investir dans les logements sociaux, par exemple, où, dans les Fabriques à entreprendre, pour redynamiser le tissu économique.

Ils se sont faits accompagner, ils ont témoigné

Waigéo, Arnaud Montewis

Installé à Ruitz, il développe des solutions web et applications mobiles. Il a été accompagné par Artois initiatives. Son entreprise roule: «
En un an et demi, on est passé d’un salariés à douze
». L’objectif de cette année : un million d’euros de chiffre d’affaires. Son credo : pas besoin d’aller à Lille ou Paris pour faire vivre la « French tech ». Le territoire regorge de jeunes talents.

Feeling, Émilie Saimpol

La maternité lui a donné des ailes, dit-elle. Après dix-huit ans à coiffer pour le compte d’un autre, Émilie Saimpol a récemment ouvert son salon à Auchel. Pour cela, elle s’est faite aider par Artois Comm. À terme, elle souhaiterait embaucher un apprenti, puis lui offrir un emploi… La visite du ministre a été pour elle «
enrichissante, c’est un plus de pouvoir présenter nos activités
».

Au bord de la ligne, Lætitia Béghin

Elle est de Calonne-Ricouart, et souhaite «
remettre de l’humain
» au c’ur des relations. Lætitia Béghin est en train de monter son service d’accompagnement thérapeutique, de soutien psychologique, pour des personnes à domicile ou en entreprise. Dans sa démarche, elle est elle-même aidée, mais sur le plan technique, par la BGE et le PLIE.

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