Quiévrechain, un important incendie s’est déclaré sur le site de l’entreprise Metaltech ce samedi soir

Quiévrechain, un important incendie s'est déclaré sur le site de l'entreprise Metaltech ce samedi soir

Vers 21 h 30 ce samedi soir, un important incendie s’est déclaré sur la friche de l’ex-BSLT, situé à cheval sur les communes de Quiévrechain et de Crespin, avenue Jean-Jaurès. Ce site regroupe plusieurs petites entreprises, dont Metaltech. Aucun bâtiment n’a été touché par les flammes, le feu étant circonscrit à un gros tas de déchets de 100 tonnes, haut de 2,50 mètres et long d’une cinquantaine de mètres, situé à ciel ouvert, le long d’une grande palissade. Fort heureusement, aucune victime ne serait à déplorer.

Il semblerait que ce soit le propriétaire de l’entreprise Metaltech qui ait directement prévenu les pompiers, après avoir été averti par un détecteur de mouvement qui s’est déclenché à cause de la fumée, et après avoir vérifié à l’aide d’une caméra disposée sur les lieux. L’incendie était impressionnant et la colonne de fumée qui s’en dégageait était si importante qu’elle était visible depuis l’autoroute. Sur place, une épaisse fumée persistait encore plus de deux heures après le début de l’incendie.

Déviation en place toute la nuit

D’importants moyens ont été dépêchés sur les lieux de l’incendie, sous le commandement du lieutenant Marçais du centre de Valenciennes. Les casernes de Quiévrechain, Onnaing, Anzin, Valenciennes et Douai ont été épaulées par des pompiers belges. Le maire de Quiévrechain, Pierre Griner, présent sur place, a d’ailleurs souligné l’excellente coordination entre les services français et belge. La police a immédiatement sécurisé les abords de l’avenue Jean-Jaurès en déviant la circulation aux carrefours situés de chaque côté.

Il aura fallu une trentaine d’hommes et quatre lances dont l’une sur la grande échelle pour venir à bout de l’incendie. À minuit, les soldats du feu étaient toujours sur place. Un homme aux commandes d’une grue procédait à l’étalement du tas de déchets tandis que des pompiers continuaient à l’arroser pour le refroidir et s’assurer de l’extinction du feu. Le lieutenant Marçais craignait, vers minuit, qu’il leur faille rester toute la nuit sur place. Hypothèse confirmée peu après puisque l’avenue Jean-Jaurès va bien rester fermée toute la nuit, des quatre pavés jusqu’à la frontière belge, dans les deux sens. La circulation devrait être rétablie au petit matin. L’enquête de police devra déterminer l’origine de l’incendie.

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