Quand la ville inondée devient un terrain de jeu

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Si ces crues exceptionnelles perturbent plusieurs secteurs, les riverains, eux, ont parfois choisi de s’en amuser. Les ponts se transforment en plongeoir, comme ici, à Orléans.

Le Laboratoire des baignades urbaines et expérimentales, un collectif qui milite pour que les Parisiens puissent se baigner dans la Seine, relaie avec enthousiasme toutes les potentialités nouvelles de ces axes recouverts d’eau, comme par exemple ce quai du Transilien, en Seine-et-Marne.

Plus il y a d’eau, plus il est facile de faire du « wake board » ou du jet-ski. Sur la route.

D’ailleurs, pour certains Parisiens, il serait grand temps d’inventer l’alternative aquatique à l’Autolib, le Jetlib, un jet-ski disponible en borne libre-service. Une bonne idée, même si on peut contester le jeu de mot aquatique sur le nom de Vincent Bolloré, propriétaire du groupe qui a équipé le réseau Autolib.

L’occasion aussi de réinventer l’usage des monuments parisiens et des équipements sportifs :

Mais les inondations sont aussi au centre de l’actualité sur toutes les chaînes d’information. Avec quelques ratés de mise en scène, qui inspirent beaucoup les internautes. Le journal de 20 heures, sur France 2, a mis son envoyé spécial « en situation ». Avec de l’eau jusqu’à la taille.

Le zouave du pont de l’Alma, une statue qui sert à mesurer visuellement le niveau de la Seine, ne serait finalement pas une si bonne jauge. Mais résultat, tout le monde en parle, et certains considèrent que le zouave en question n’a pas fait grand-chose pour mériter sa célébrité.

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