Primaires américaines , Bernie Sanders et Donald Trump s’imposent dans l’Oregon

Primaires américaines , Bernie Sanders et Donald Trump s'imposent dans l'Oregon

Le sénateur du Vermont Bernie Sanders a remporté, mardi 17 mai, la primaire démocrate de l’Oregon (nord-ouest) face à sa rivale Hillary Clinton. Côté républicain, le seul candidat encore en lice, Donald Trump, s’est lui aussi largement imposé.

Mme Clinton a revendiqué une courte victoire dans le Kentucky, sur Twitter. La responsable en charge des élections dans cet Etat, Alison Lundergan Grimes, a l’qualifiée de gagnante « officieuse », sur CNN. Selon des résultats portant sur 99,9 % des bureaux de vote, elle a obtenu 46,8 % des voix contre 46,3 % pour le sénateur du Vermont, soit un écart de moins de 2 000 suffrages sur plus de 450 000.

Ce scrutin serré illustre une nouvelle fois la division des démocrates au fil de ce processus qui doit aboutir à la désignation du candidat du parti à la présidentielle du 8 novembre. Le Kentucky n’était pas considéré comme un terrain favorable à l’ex-First Lady, après la victoire de M. Sanders en Virginie occidentale et dans l’Indiana, deux Etats voisins.

Mener campagne jusqu’au bout

Dans l’Oregon, 61 délégués sont en jeu. Ils sont 55 dans le Kentucky. Mais comme l’ensemble de ces délégués est adjugé à la proportionnelle, les résultats n’infléchiront guère la tendance observée jusque-là.

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Les inconnues de l’Oregon et du Kentucky

Selon un décompte provisoire avant les primaires du 17 mai, Mme Clinton disposait de 1 716 délégués et de 524 super délégués, soit un total de 2 240 voix sur les 2 382 requises pour être assurée de la nomination lors de la convention nationale du Parti démocrate, qui se tiendra à Philadelphie en Pennsylvanie, au mois de juillet.

Bien que ses chances de l’emporter soient infimes, Bernie Sanders, représentant d’une ligne plus à gauche, a décidé de mener campagne jusqu’au bout, entretenant une certaine inquiétude dans le camp de l’ex-First Lady.

Seul candidat encore en lice pour l’investiture du Grand Old Pary, Donald Trump espère quant à lui simplement arriver en position de force à la convention républicaine de Cleveland dans l’Ohio, du 18 au 21 juillet. Il avait donc fait campagne dans l’Oregon pour mettre la main sur ses 28 délégués.

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