Présidentielle américaine , Trump accepte de débattre avec Sanders sous condition

Présidentielle américaine , Trump accepte de débattre avec Sanders sous condition

« Pocahontas ‘ C’est une grande gueule. »

Le futur candidat républicain à l’élection présidentielle s’est une nouvelle fois attaqué à la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren, figure de la gauche démocrate, avec laquelle il a eu des échanges vigoureux par comptes Twitter interposés. Donald Trump l’a gratifiée du surnom d’une figure historique des tribus autochtones, au grand dam d’une journaliste indienne présente sur place, Nicole Robertson. M. Trump doute des racines en partie indiennes de la sénatrice, parfois disputées. « Elle est aussi indienne que moi », a assuré le milliardaire, qui s’en était pris par le passé aux origines du président Barack Obama.

« Ils ne savent pas vraiment s’il faut prendre au sérieux certaines de ses affirmations. Mais ils sont, pour de bonnes raisons, ébranlés par ces dernières. »

En marge du sommet du G7 au Japon, le président des Etats-Unis, Barack Obama, s’est une nouvelle fois attaqué au futur candidat républicain. Sans jamais prononcer son nom, M. Obama a indiqué que ses homologues étaient intrigués par sa campagne. Il a aussi déploré le goût de ce dernier pour « les tweets et les titres de la presse » aux dépens selon lui d’« une réflexion en profondeur sur la politique à mettre en uvre pour assurer la sécurité et la prospérité de l’Amérique et la stabilité du monde ».

1 237

L’agence de presse Associated Press, la référence pour le décompte des délégués, a annoncé jeudi 26 mai que le magnat de l’immobilier disposait désormais des 1 237 voix qui lui assurent de devenir le candidat du Parti républicain pour l’élection présidentielle du 8 novembre. AP est parvenu à ce résultat en ajoutant aux délégués élus des délégués théoriquement libres de leur choix mais qui, interrogés, ont assuré qu’ils voteront pour le milliardaire.

Le futur candidat républicain, Donald Trump, a prononcé jeudi 26 mai à Bismarck, dans le Dakota du Nord, un discours consacré à sa politique énergétique. Le milliardaire s’est montré pour une fois en parfait accord avec son parti en plaidant pour l’annulation des accords de Paris, qui doivent entraîner aux Etats-Unis une baisse de la consommation de charbon, pour la construction de l’oléoduc géant Keystone XL entre la province canadienne de l’Alberta, riche en sables bitumineux, et un réseau déjà existant aux Etats-Unis, ainsi que pour une déréglementation du secteur.

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