Présidentielle américaine , nouvelle offensive de Trump contre la presse

Présidentielle américaine , nouvelle offensive de Trump contre la presse

Le fait du jour

Donald Trump n’aime pas les critiques de la presse. Le 31 mai, il s’était lancé dans une diatribe contre « la presse incroyablement malhonnête ». Il a annoncé lundi qu’il retirait leurs accréditations aux journalistes du Washington Post, les empêchant ainsi d’accéder aux zones réservées à la presse dans le cadre de sa campagne pour l’élection présidentielle du 8 novembre. Refuser à des organes de presse l’accès aux événements de campagne est inhabituel dans un contexte d’élection présidentielle. « Ils n’ont aucune intégrité journalistique et ils écrivent des choses fausses sur M. Trump », a dit l’équipe de campagne du probable candidat républicain dans un communiqué.« La décision de Donald Trump de suspendre les accès presse du Washington Post n’est rien moins qu’un rejet du rôle joué par une presse libre et indépendante », a réagi le directeur de la rédaction du journal, Marty Baron, dans un communiqué. Le Washington Post rejoint Gawker, BuzzFeed, Foreign Policy, Politico, Fusion, Univision, Mother Jones, le New Hampshire Union Leader, le Des Moines Register, le Daily Beast et le Huffington Post dans la liste des médias « blacklistés » par le candidat.Donald Trump a proposé de suspendre les flux d’immigration en provenance de pays liés selon lui à un risque terroriste contre les Etats-Unis ou ses alliés. « Quand je serai élu, je suspendrai l’immigration en provenance de régions du monde ayant un passé avéré de terrorisme contre les Etats-Unis, l’Europe ou nos alliés, jusqu’à ce que l’on comprenne pleinement comment mettre fin à ces menaces », a-t-il déclaré lors d’un discours à Manchester (New Hampshire).Les Etats-Unis doivent assurer leur sécurité sans diaboliser les musulmans, a déclaré lundi Hillary Clinton dans un entretien accordé à MSNBC au lendemain de la tuerie d’Orlando. La candidate démocrate à l’élection présidentielle du 8 novembre a en outre plaidé pour un renforcement de la lutte contre les « loups solitaires » et de la surveillance sur Internet, mais a promis de garantir le respect des droits des musulmans.

La phrase du jour

« Nous sommes dirigés par un homme qui n’est pas assez dur, ou pas assez intelligent, ou alors il a autre chose en tête. »

C’est ce qu’a dit Donald Trump sur Fox News, insinuant que Barack Obama avait d’éventuelles sympathies pour l’idéologie islamiste. La Maison Blanche a estimé que la phrase ne méritait pas de réponse.

Sur Facebook, Mahmoud Al-Awadi, un conseiller financier de 36 ans, venu d’Egypte à Orlando aux Etats-Unis, est venu donner son sang à la banque du sang : « En tant qu’humain, c’est la moindre des choses que de venir donner son sang pour nos concitoyens qui ont été blessés. » Il fait le ramadan mais se dit en colère après l’attentat. Son post a été partagé plus de 170 000 fois.

43 %

Dans un sondage ABC News-Washington Post du mois de mai qui plaçait Donald Trump à 2 % devant Hillary Clinton , seuls 43 % des Américains étaient favorables à l’interdiction temporaire de l’immigration des musulmans aux Etats-Unis, 50 % étaient contre. Cette proportion montant à 64 % chez les électeurs républicains.

Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, s’invite dans la campagne américaine : il prévient que l’organisation va publier des mails compromettants pour Hillary Clinton.

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