Pour Laurent Berger  le droit à la déconnexion est absolument indispensable 

Pour Laurent Berger  le droit à la déconnexion est absolument indispensable 

« S’il n’y a pas d’accord, il y a une charte. Et nous sommes plus réservés. Nous voulons des accords collectifs [‘] contenant des sanctions ou des mesures forçant les employeurs à en tenir compte », a-t-il cependant averti. En effet, la loi travail prévoit qu’à défaut d’accord au sein de l’entreprise, et donc avec les représentants syndicaux, cette dernière doit élaborer un texte pour encadrer ce droit à la déconnexion.

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C’est donc au sein de chaque entreprise de plus de 50 salariés que les modalités précises de ce droit vont être élaborées. Pour M. Berger, ces dernières « dépendent de la réalité de l’entreprise, il faut bloquer l’envoi d’e-mails si c’est ce que les salariés décident [‘] » et comprendre éventuellement « l’interdiction de l’envoi d’e-mails [à certaines périodes] ou la non-obligation de répondre ».

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La loi travail prévoit également la tenue d’une concertation nationale sur le télétravail, qui pourrait être amené à prendre plus de place dans les entreprises françaises et pourrait rendre plus difficile encore à appliquer le droit à la déconnexion,

Pour Laurent Berger, il n’y a pas nécessairement de contradiction entre télétravail et droit à la déconnexion :

« Dans les accords de télétravail qui sont signés dans les entreprises, il y a des choses très concrètes et cadrées à ce sujet, permettant d’éteindre son ordinateur et considérer que la journée est finie. »

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