Paris-Roubaix , Adrien Petit premier Nordiste à finir dans le Top 10 depuis 1985

Paris-Roubaix , Adrien Petit premier Nordiste à finir dans le Top 10 depuis 1985

«
J’ai laissé pas mal de cartouches pour entrer dans le groupe des poursuivants, raconte-t-il encore, mais je me suis battu pour faire une placette, alors qu’à Hem, j’étais bourré de crampes. » Premier Français, certes. Côté nordiste, il faut remonter à 1985 pour retrouver la trace d’un Ch’ti dans le Top 10, celle de Bruno Wojtinek, alors dauphin d’un Marc Madiot royal en 1985′

« J’ai fini avec le jus qui me restait »

Petit se réjouit donc d’avoir été grand. «
Les pavés étaient dangereux, parce que sortant du sec, nous arrivions à des vitesses folles sur le mouillé. J’ai même failli tomber avec Cancellara dans Mons-en-Pévèle. » L’Arrageois a pris sa part de boulot dans la chasse, «
mais il y avait des gars qui ne roulaient pas, parce qu’ils protégeaient leurs leaders devant
».

Il a encore des étoiles plein les yeux et des images, beaucoup. «
J’ai fini avec le jus qui me restait. Paris-Roubaix est la plus mythique, la plus belle, celle qui me fait le plus rêver. Ça me tenait à c’ur de faire un truc super. »

Participation aux quatre jours de Dunkerque

Pour son sixième Paris-Roubaix, Adrien n’a donc pas été déçu, et n’a pas déçu ses dirigeants. «
J’ai eu un programme de course adapté où j’ai fait ce que j’ai voulu. Je suis sans doute l’un des coursiers qui a le plus couru depuis le début de la saison. Trente-six ou trente-sept jours de course’ Demain, je pars avec ma petite femme, pour huit jours de vacances en Crète. »

Et il reviendra pour les Quatre Jours, dans une équipe Direct Energie où il se sent bien. «
Ils me font confiance, ce qui me donne envie d’être sérieux et de me faire mal. Il y a une ambiance de folie. On sait boire des bières, mais quand il faut se cracher dans les pognes, on y va. » En effet, il y est allé

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