Ouverture d’un squat pour migrants à Calais , les huit activistes jugés ce mardi matin
Dimanche après-midi, huit activistes ont été interpellés alors qu’ils participaient aux côtés d’une trentaine d’autres militants à l’ouverture d’un squat en ville rues Eustache-de-Saint-Pierre et des Prêtres. Il s’agit d’un bâtiment inoccupé de 500 m², ancien foyer pour femmes battues. Par cette action, le collectif « Un toit pour tout.e.s ! » souhaitait dénoncer le démantèlement de la zone sud de la « jungle » intervenu fin mars.
La police et les CRS avaient fini par déloger les militants et huit d’entre eux avaient été placés en garde à vue. Celle-ci a été prolongée, sur décision du parquet de Boulogne-sur-Mer, jusqu’à ce lundi matin.
Ils seront, dans la foulée, jugés en comparution immédiate au tribunal de Boulogne-sur-Mer, a indiqué, ce lundi soir, la préfecture du Pas-de-Calais qui précise que les militants n’ont pas décliné leur identité pendant leur garde à vue. On ignore donc pour le moment leur lieu d’origine et leur âge.
De son côté, la Ville n’avait pas encore pu joindre, ce lundi, le propriétaire du bâtiment. Ses entrées ont été barricadées par les services techniques municipaux.