Orchies , la Fédération française de basket refuse d’inscrire le BCO en Nationale 1

Comme s’empresse de le souligner le communiqué laconique du club paru sur le réseau social, le BCO indique qu’il va revoir sa copie et contre-attaquer sans tarder. «
Le BCO a été notifié de la décision de la FFBB de ne pas inscrire le club en NM1, peut-on lire à l’écran. Le club va faire appel de cette décision et apportera des garanties supplémentaires devant la chambre d’appel de la FFBB et ainsi pouvoir évoluer la saison prochaine en NM1.
»

Au-delà de l’énorme coup dur qu’elle constitue pour le club orchésien qui a connu une saison éprouvante en Pro B, sanctionnée d’une descente, l’information fait resurgir le débat lancinant sur l’état véritable des caisses du club. Car si la fédération refuse pour l’instant, sur le principe, l’engagement du BCO en Nationale 1 masculine pour la saison 2016-2017, c’est d’abord pour une question d’argent.

Garanties financières insuffisantes

Bien que le président Frédéric Bernard se soit fendu fin mai d’un communiqué destiné à tordre le cou à la rumeur persistante d’un dépôt de bilan, la vérité d’aujourd’hui confirme que «
les assurances
» que le dirigeant s’était alors engagé à donner «
quant à la capacité financière du club à figurer dans ce championnat (de N1) » se sont révélées clairement insuffisantes aux yeux des instances. Ce que confirmait samedi par écrit Frédéric Szymczak (à d. sur la photo), à la faveur d’une réponse apportée à un internaute inquiet qui se demandait (comme tant d’autres) comment le club en est arrivé là. «
La réponse est simple. Quand le budget repose sur 65 % de fonds privés et que la conjoncture actuelle est difficile financièrement pour les entreprises, les retards de paiement de sponsoring font que le budget est difficile à clôturer
», écrit le kiné orchésien, partenaire du club. Qui sait les difficultés financières dans lesquelles est toujours englué le président Bernard, sponsor majeur de l’équipe pro.

Dans ce contexte, la récente augmentation de subvention accordée par la ville à son équipe fanion (100 000 , +40 %) prend des allures de chant du cygne’ Reste à savoir si le BCO parviendra à lever des fonds pour crédibiliser son dossier en vu d’un prochain passage devant la FFBB, et éviter une relégation en Nationale 3. Dans le meilleur des cas. En attendant, la section professionnelle du club se balance au bord du gouffre.