Nuit debout continue à Lille , On ne sait pas où on va on est d’abord là pour prendre la parole

Nuit debout continue à Lille ,  On ne sait pas où on va on est d'abord là pour prendre la parole

Avec une nouveauté : une scène qui accueille des mini concerts et des prises de paroles de syndicats, d’associations mais aussi d’anonymes qui se racontent. «
Je suis arrivé un peu dubitatif et c’est devenu addictif ! Tous les jours, j’échange avec des gens à qui je n’aurais pas forcément parlé, s’enthousiasme un autre Camille, salarié d’une trentaine d’années. Qui regrette : «
J’aimerais que ça attire plus de gens différents, qu’il y ait des électeurs du Front national, par exemple.
»

Même retour chez la Camille étudiante : «
Il faudrait aussi plus de gens tout court mais ça peut venir, nous n’avons que deux semaines !
» L’avenir «
C’est simple : on ne sait pas où on va, on est d’abord là pour prendre la parole et échanger. »

Sur les bras, les pancartes, on remarque toujours l’absence de sigles ou de slogans politiques
: «
On ne veut pas de récupération, c’est ouvert à tous !
», assène un jeune brun souriant. Romuald, lui, n’est ni élu ni syndicaliste, il est SDF : «
Je donne un coup de main depuis le premier jour. À force, je suis un peu crevé mais je resterai jusqu’au bout
! »

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