Nouvelles manifestations de jeunes contre la loi travail des heurts des interpellations

Nouvelles manifestations de jeunes contre la loi travail des heurts des interpellations

Comme chaque soir depuis deux semaines, plusieurs centaines de personnes se sont réunies place de la République à Paris, point de ralliement du mouvement «Nuit debout», où quelques-unes ont suivi l’interview sur France 2 du président Hollande, sur un écran installé à la hâte.

«
Ta gueule !
» crient certains. «
On n’attend rien de lui
», confient Paul et Clémence, fidèles du mouvement : «
Il défend des intérêts particuliers au lieu de défendre l’intérêt général
». D’autres ont préféré l’ignorer et se consacrer aux débats des différentes «commissions» aux quatre coins de l’esplanade.

Quelques dizaines de manifestants se sont, eux, déplacés à proximité du Musée de l’Homme, où se déroulait l’émission, mais ont été tenus à distance par un important dispositif de police, a constaté une journaliste de l’AFP. Ces rassemblements nocturnes, qui se tenaient également dans plusieurs autres villes, étaient le point d’orgue d’une nouvelle journée de mobilisation contre le projet de loi travail, encore une fois émaillée d’incidents.

1700 personnes à Paris

Cette loi «
ne sera pas retirée
», a dit François Hollande sur France 2 mais, a-t-il ajouté, il peut y avoir des «
corrections
» apportées lors du débat parlementaire.

A Paris, où une manifestation a réuni 1 700 personnes dans l’après-midi selon la police, des échauffourées ont éclaté durant une vingtaine de minutes sur la place de la République. Des manifestants cagoulés ont jeté chaises, bâtons et bouteilles en direction des CRS, qui ont riposté avec des charges et du gaz lacrymogène.

Sept CRS ont été légèrement blessés, ainsi que quatre manifestants, a indiqué la Préfecture de police (PP). Au total, six personnes ont été interpellées pour des jets de projectiles et « outrages ». Trente à quarante personnes étaient rassemblées peu après 22h devant le commissariat du 14e arrondissement pour exiger leur libération, a constaté une journaliste de l’AFP.

Evoquant une «
répression policière intolérable
», le président de l’Unef, principale organisation étudiante, William Martinet, a dénoncé sur Twitter un «
dispositif policier hallucinant et l’utilisation du moindre prétexte pour charger des cortèges pacifiques
».

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Répression policière intolérable à la manif parisienne contre la #LoiTravail ! 1/

‘ William Martinet (@WilliamMartinet) April 14, 2016

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