Nord , quatre chiffres à retenir du premier budget de l’ère Jean-René Lecerf

Nord , quatre chiffres à retenir du premier budget de l'ère Jean-René Lecerf

> 69

En euros, le montant moyen de la hausse de la part départementale de la taxe foncière pour les propriétaires nordistes. Pour les entreprises, la hausse avoisine les 700 euros. Une hausse qui va produire 110 millions d’euros de recettes supplémentaires, intégralement affectées à l’investissement qui atteint 285 millions d’euros en 2016. Retour prévu au taux actuel (17,06%) à la fin du mandat, avec une baisse de moitié en 2018. Sinon, Jean-René Lecerf s’y est engagé, il laissera son fauteuil.

> 500

En millions d’euros la somme que le Département estime que l’État lui « confisque » tous les ans, entre la non-compensation complète du RSA et la baisse de la dotation globale de fonctionnement (DGF). Pour 2016, cette baisse représente 37,5 millions d’euros… sur lesquels Jean-René Lecerf a espoir de remettre la main en 2017 en misant sur l’annonce prochaine d’une annulation de la baisse de DGF par François Hollande ! Si sa prédiction se réalise, il le promet : dès le prochain budget, il baissera d’autant les impôts.

> 100

C’est, encore en millions d’euros, un chiffre symbolique : celui de la baisse des dépenses de fonctionnement. Tout y passe : fin de la prise en charge de la gratuité du transport des collégiens en secteur urbain, économies demandées aux établissements accueillant des personnes âgées ou handicapées, renforcement du contrôle des allocataires du RSA, moins cinq millions pour les pompiers, passage aux 35 heures (33 actuellement) des agents départementaux’ «
Casse sociale
» pour le PS, «
austérité
» pour PCF. Gestion «
rigoureuse
» pour l’exécutif.

> 7

C’est le nombre de conseillers départementaux de droite qui se sont abstenus sur le budget, offrant une majorité réduite (45 voix contre 30) à Jean-René Lecerf. Les sept viennent notamment de Neuville-en-Ferrain, Tourcoing, La Madeleine, Halluin, Croix… Soit des élus proches ou redevables de Gérald Darmanin, qui ont fait campagne sur la promesse de ne pas augmenter les impôts. Politiquement, l’influent maire de Tourcoing montre que sans y être lui-même élu, il peut peser à distance au Département. Même si Jean-René Lecerf peut répondre: «

Ici, c’est encore moi le patron.
» De fait, Doriane Bécue, sa vice-présidente à l’enfance, aussi adjointe de Gérald Darmanin, a fini par rentrer dans le rang après avoir été un temps frondeuse…

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