Mort d’une adolescente aux Grands Moulins de Paris , Christian Eckert répond à M. Daubresse

Mort d'une adolescente aux Grands Moulins de Paris , Christian Eckert répond à M. Daubresse

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Une jeune fille de ma commune, âgée de 16 ans, est décédée suite à une chute de 20 mètres en tombant dans un ancien silo à grains de la friche industrielle des Grands moulins de Paris. La jeune fille, accompagnée de deux amies, avait pénétré de nuit sur ce site pourtant interdit d’accès. Ce bâtiment emblématique, classé aux Monuments Historiques depuis 2001, en attente de reconversion, est depuis des mois un terrain de jeu dangereux (…).

La solution nous l’avons depuis fin 2014 : un groupe privé s’est engagé à rénover le site et le sécuriser en créant au passage près de 300 logements dont nous avons cruellement besoin, sous réserve de bénéficier de l’agrément fiscal. Cependant, le dispositif a été retiré dans le cadre d’un plan d’économies par votre majorité (…).

« Ce drame aurait pu être évité ! »

Je vous ai alerté sur ce sujet à plusieurs reprises en 2015, sans succès si je le refais aujourd’hui en séance, c’est que l’on ne peut s’empêcher de penser que si votre administration avait réagi avec plus de célérité sur un dossier assez classique ce drame aurait pu être évité ! M. le Ministre, le père de la victime terriblement éprouvé par ce drame m’a adressé une lettre demandant une prise de conscience des autorités pour que ce site soit enfin sécurisé et réhabilité et qu’un nouveau drame soit évité. (…) »

Le secrétaire d’État a demandé que le dossier des Grands Moulins de Paris soit instruit au plus vite

Christian Eckert, secrétaire d’État au Budget, vient à l’instant, vers 15 h 30 de lui répondre. Après avoir dit la « solidarité du gouvernement envers la famille et les proches » de la victime, Christian Eckert a souligné « l’importance du dispositif fiscal modifié par le gouvernement ». Les Grands Moulins de Paris font partie de la « vingtaine de dossiers » du même type, en attente de l’agrément fiscal. Le secrétaire d’État a demandé qu’ils soient instruits au plus vite.

Marc-Philippe Daubresse, qui nous a appelés juste après avoir obtenu sa réponse, décode : « C’est une réponse d’attente. Il ne dit pas non, il ne dit pas oui tout de suite. Mais, maintenant, le gouvernement est obligé de répondre rapidement. Il y a eu une interpellation publique… On ne met pas un an et demi à réunir des critères ! »

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