Montebourg Hamon Valls… Suivez l’actualité politique en direct

Montebourg Hamon Valls... Suivez l'actualité politique en direct

 Oui, il en coûtera un euro par tour de scrutin.

Au tour de Jean-Christophe Cambadélis de présenter ses v’ux

Le premier secrétaire du PS livre une conférence de presse à charge contre les adversaires du futur candidat socialiste : 

Selon M. Montebourg, « les profits des cinq plus grandes banques se sont élevés à 25 milliards d’euros l’an dernier ». Lui propose une surtaxe à hauteur de 5 milliards d’euros sur les banques, collectivement. En 2015, la BNP avait réalisé un résultat net de 6,7 milliards d’euros.

Un programme qui se base sur 2 % de croissance

Or, en 2016, elle a été de 1,2 % rappelle notre journaliste économique :

Une taxe sur les « super profits » des banques 

Arnaud Montebourg se distingue de Benoît Hamon et d’Emmanuel Macron

Baisse de la CSG

Comme il l’expliquait sur RTL mardi, M. Montebourg souhaite baisser la contribution sociale généralisée (CSG) pour les petits salaires, de 1 à 1,3 smic. Cela aurait pour effet d’augmenter le salaire net. Le candidat évalue le coût de sa proposition à environ six milliards d’euros, qui seraient financés par une baisse du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE).

Les propositions des autres candidats à ce sujet : 

Arnaud Montebourg veut ramener le taux de chômage à 6,1 % en 2022

Montebourg présente son programme économique

Après Manuel Valls et Vincent Peillon hier, Arnaud Montebourg occupe à son tour le terrain des programmes ce matin. Il donne en ce moment une conférence de presse pour présenter son programme économique.L’ancien ministre du redressement productif a déjà présenté l’essentiel de ses propositions mais a décidé de mettre l’accent sur son projet « pour la société du travail » ce matin. Un moment d’exposition méditatique précieux en cette rentrée politique et alors que la campagne de la primaire va être très courte.

3,1 millions de téléspectateurs pour Peillon

L’ancien ministre de l’éducation nationale, candidat à la primaire à gauche, était l’invité de « L’entretien politique » mardi soir sur France 2, juste après le journal de 20 heures. Ce programme constitue une version a minima de « L’émission politique », programmée, elle, le jeudi en première partie de soirée. Elle avait été aménagé pour pouvoir recevoir certains des candidats à la primaire à droite sans leur accorder la case prisée du prime time. Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé y avaient ainsi été invités.

Souvent perçue comme un format moins intéressant pour les politiques, qui disposent, avec cette interview d’une trentaine de minutes, d’une fenêtre d’exposition plus courte, reste que les audiences de « L’entretien politique » sont plus intéressantes, bénéficiant de celles du journal télévisé regardé par quelque 5 millions de téléspectateurs. Ainsi 3,1 millions de téléspectateurs en moyenne ont regardé Vincent Peillon, quand le record d’audience de « L’émission politique », détenu par Alain Juppé, invité le 6 octobre 2016, est de 2,755 millions de téléspectateurs en moyenne. 

Mais Vincent Peillon a fait moins bien que Jean-François Copé le 17 octobre. 3,43 millions de téléspectateurs avaient regardé en moyenne.

Revenu universel : qui propose quoi

Plusieurs candidats proposent, sous des modalités différentes, la mise en place d’un revenu de base. Passage en revue de leurs propositions.

Hamon : « Le revenu universel est la nouvelle protection sociale »

Dans un entretien au Monde, le candidat à la primaire à gauche défend son projet d’institution d’un revenu universel, l’un des sujets qui divisent les principaux candidats de cette primaire. Pour M. Hamon :

La question n’est pas de savoir s’il y aura un jour un revenu universel, il y en aura un. C’est la nouvelle protection sociale. Ceux qui prétendent que c’est irréalisable disaient la même chose quand on a voulu mettre en place le RMI ou la Sécurité sociale. La seule question, c’est quel revenu universel sera mis en place dans les années à venir en France. »

Heures sup : Valls précise son projet

Invité de RTL, l’ancien premier ministre est revenu sur sa proposition de rétablir la défiscalisation des « heures sup », une mesure prise par Nicolas Sarkozy mais abrogée par François Hollande.

Je veux rétablir cette mesure parce qu’il y a eu un sentiment de frustration, de sentiment au fond qu’on ne prenait pas en compte ceux qui travaillaient davantage. »

« Je veux rétablir cette mesure en commençant par une exonération des cotisations sociales c’est-à-dire concrètement en augmentant le salaire net des travailleurs : ça c’est un coût de 2,5 milliards d’euros, avant la défiscalisation à proprement parler, ça c’est un coût de 1,5 milliard », a-t-il dit. Soit les mêmes principes que les heures supplémentaires sous Nicolas Sarkozy.

Seule différence proposée par Manuel Valls : un plafond au-delà duquel les heures sup ne seraient plus défiscalisées « qui pourrait être fixé par exemple à 5 000 ou 6 000 euros » de revenus. Et cela afin que « cette mesure bénéficie d’abord à ceux qui en ont le plus besoin et pour éviter les abus », a plaidé M. Valls.

Stéphane Le Foll ne se prononcera pas avant le premier tour

Le porte-parole du gouvernement a déclaré ce matin sur France Info qu’il ne dira pas qui il soutient dans la primaire à gauche avant le premier tour. Mais on sait déjà pour qui il ne votera pas :

Je ne suis clairement pas sur la ligne qui peut être incarnée par Arnaud Montebourg et Benoît Hamon. »

Valls a choisi son adversaire : François Fillon

Sur RTL, l’ancien premier ministre s’est en pris de manière virulente au programme du candidat de la droite qu’il qualifie de « purge » en particulier concernant son projet de supprimer 500 000 fonctionnaires qui, selon Manuel Valls « ouvre les vannes pour l’extrême droite ».

Tout à fait, ce sont les listes datées de décembre 2015 qui feront foi.  

Merci pour cette question car c’est le dernier jour, ce mercredi, pour les Français résidant à l’étranger pour s’inscrire pour voter. Les inscriptions seront closes à 18 heures sur la page inscriptionsvotelec.lesprimairescitoyennes.fr 

Il faut au préalable avoir été inscrit sur les listes électorales consulaires.

Hamon veut « à court terme, en finir avec l’état d’urgence »

Dans un entretien au Monde, l’ancien ministre détaille ses propositions sur les thèmes régaliens et affirme qu’il n’y a pas besoin, selon lui, d’une nouvelle politique antiterroriste mais de « mieux coordonner les services et de les mutualiser ».

Il y a aujourd’hui plusieurs sources de renseignement, gendarmerie, DGSI, Préfecture de police de Paris. Tout cela peut être mieux organisé, par exemple sous une direction unique. Je pense aussi qu’on peut envisager, à court terme, d’en finir avec l’état d’urgence, dès lors que les lois antiterroristes et renseignement permettent à la police et à la justice d’agir plus efficacement. Un état d’urgence qui dure éternellement n’a pas de sens. »

Mazarine Pingeot soutient Vincent Peillon

La fille de François Mitterrand est l’invitée d’Europe 1 ce matin. Elle vient d’affirmer qu’elle votera pour l’ancien ministre de l’éducation nationale.

Christophe Borgel : « Beaucoup d’électeurs ça commence à 1,5 ou 2 millions » de votants à la primaire à gauche

Entre 7 500 et 7 600 bureau de vote pour la primaire à gauche

Christophe Borgel, président du comité organisateur, vient de l’affirmer sur RMC-BFM-TV. Le nombre exact sera connu « demain ou après-demain ». Un nombre inférieur à celui de la primaire socialiste de 2011 (9 425) et à celui de la primaire de la droite organisée les 20 et 27 novembre 2016 (10 228). Mais pour M. Borgel il y aura presque autant de « lieux de vote » que pour la primaire de novembre.

Aujourd’hui, comme tous les jours nous suivrons d’abord les matinales de radio, en ayant ce matin une oreille en particulier sur l’entretien que Jean-Luc Mélenchon donnera sur France Inter.

Dans le reste de l’actualité de la journée, nous nous arrêterons en particulier sur les v’ux de Marine Le Pen à la presse ou encore la présentation du programme économique d’Arnaud Montebourg.

Avant de se pencher sur l’actualité à venir, petit rappel de ce qui nous a occupés mardi.

Les candidats à l’élection présidentielle faisaient leur rentrée, en particulier Vincent Peillon et Manuel Valls, prétendants de la primaire à gauche, qui ont présenté leur programme. François Fillon est lui aussi revenu sur le devant de la scène médiatique avec un objectif : rassurer sur son projet.

‘Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l’actualité politique de la journée !

Aujourd’hui, comme chaque jour depuis le mois de septembre, nous raconterons, décrypterons et analyserons ensemble l’actualité de la campagne présidentielle.

Comme d’habitude vous connaissez la formule : n’hésitez pas à nous adresser vos questions et remarques en commentaire. Nous tenterons, dans la mesure du possible, d’y répondre !

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