Merville , vive émotion après le décès d’Alison Engrand à l’usine Clarebout

Merville , vive émotion après le décès d'Alison Engrand à l'usine Clarebout

Dans les Jardins de Flandre, ce nouveau quartier résidentiel de Merville, la nouvelle s’est répandue très vite, dès samedi soir. Et tous les habitants étaient, ce lundi matin, sous le choc. «
C’est terrible. Je me rappelle quand elle m’avait dit qu’elle allait travailler à Clarebout, je lui ai dit : attention, ils n’ont pas bonne réputation
», relate le premier voisin, sidéré.

Alison Engrand travaillait depuis quelques semaines à l’usine Clarebout Potatoes, située à Neuve-Église en Belgique. La femme qui venait de fêter ses 29 ans, était relativement connue à Merville. Elle avait deux enfants, de 11 et 5 ans, tous deux scolarisés à Victor-Hugo, la grande école du centre. «
Elle parlait à tout le monde, c’était une vraie boute-en-train et c’était une maman en or
», relate Sandra Plé, qui connaissait surtout la famille de son mari.

Reprise de la production dimanche

Une autopsie, réalisée en Blegique, devrait déterminer les causes de l’accident mais selon les premiers éléments, c’est un vêtement (une écharpe ou une blouse) qui s’est retrouvé happé dans le tapis roulant d’une machine. La Mervilloise s’est retrouvée étouffée. Le parquet belge refuse de communiquer tant que l’enquête est en cours.

La colère était en tout cas perceptible à Merville où des membres de la famille éloignée se demandaient, ce lundi, si toutes les règles de sécurité avaient bien été respectées
: «
Pourquoi était-elle seule sur la ligne Pourquoi le bouton d’arrêt d’urgence de la machine n’a-t-il pas été actionné
»

«
Il paraît que la production a repris dès dimanche soir, je trouve cela vraiment honteux, même vis-à-vis des autres salariés
», grondait un autre voisin.

La date des funérailles n’est pas encore connue.

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