Merville , le meeting aérien est finalement maintenu une décision qui divise

Merville , le meeting aérien est finalement maintenu une décision qui divise

Fallait-il maintenir le meeting aérien du dimanche 18 septembre La question est désormais tranchée. L’Aéro-club de la Lys et de l’Artois et la majorité des maires de la CCFL (communauté de communes Flandre-Lys) y sont favorables. La sous-préfecture a donné son aval.

Mais la décision ne fait pas l’unanimité. L’un des principaux intéressés s’y oppose. Jacques Hurlus, maire de Lestrem, est directement concerné, la base Éolys étant située sur les communes de Merville et Lestrem. «
Je suis réservé, on attend 20 000 personnes avec beaucoup d’entrées et sorties, témoigne-t-il. Il y a beaucoup d’enjeux : la sécurité avec l’état d’urgence, la sécurité routière et un gros enjeu financier pour l’aéro-club. Mais je me rallie à la majorité. Chacun a donné son avis.
»

Alors que 20 000 personnes sont attendues, Jacques Hurlus s’inquiète pour le stationnement. «
Je crains que pour ne pas payer le parking (d’un montant de 10 ), les gens se garent n’importe où.
»

Autre crainte : les finances de l’Aéro-club. Pour réduire les risques d’attentat, le dispositif de sécurité sera renforcé. Le coût du meeting passe de 90 000 à 130 000 . Une partie de la hausse est financée par la CCFL. Mais que se passera-t-il si les recettes prévues ne sont pas au rendez-vous «
Je m’inquiète pour le budget de l’Aéro-club
», glisse le maire.

Des places VIP en vente pour les entreprises

André Jonghmans, président de l’association, voit les choses autrement, sans nier ce risque financier : «
C’est une victoire de la CCFL. C’est vrai qu’il pourrait y avoir des difficultés. Mais dans toute décision, il y a un risque.
» L’organisateur mise sur les places de parking et les tentes VIP réservées aux entreprises pour augmenter les recettes.

Annuler l’événement Joël Duyck ne l’envisage pas. «
L’Aéro-club prend des mesures encore plus drastiques que dans les autres meetings, souligne le maire de Merville. Maintenant, le risque zéro n’existe pas. Nous avons des populations qui ne partent pas en vacances et pourront voir un très beau spectacle. On va aussi faire connaître notre territoire et l’aérodrome. Nous devons mettre la main au porte-monnaie.
»

Philippe Mahieu regrette, lui, cette subvention de la CCFL, en hausse de 20 000 . «
C’est un surcoût exagéré
», déplore-t-il. Le maire de La Gorgue aurait préféré annuler. Inconcevable pour Jean-Philippe Boonaert, maire de Laventie : «
On doit rester debout et regarder devant.
»

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