Loi travail Brésil Baupin et Zlatan , nous vous résumons l’actualité de la semaine

Loi travail Brésil Baupin et Zlatan , nous vous résumons l'actualité de la semaine

L’affaire Denis Baupin qui éclate, suivie d’un passage en force du gouvernement : la semaine a été mouvementée à l’Assemblée nationale, ainsi qu’au Brésil, où la présidente, Dilma Rousseff, a été suspendue après ce qu’elle a dénoncé comme un « coup d’Etat ». Résumé des principales informations de la semaine.

Semaine agitée pour le gouvernement et l’Assemblée nationale. Alors que les députés commençaient à examiner le contenu du projet de réforme du code du travail, le gouvernement a dénoncé une stratégie d’obstruction de la part de l’opposition (plus de 4 600 amendements ont été déposés) et a annoncé mardi le recours à l’article 49, alinéa 3 de la Constitution (dit « 49-3 »), qui permet de faire voter le texte en bloc contre la possibilité de renverser le gouvernement par une motion de censure. La droite a aussitôt déposé cette dernière, tandis qu’une motion de gauche a failli être ajoutée par le Front de gauche, allié à des députés socialistes « frondeurs » (opposés au texte) mais ils ont échoué, à deux voix près, à réunir le nombre de députés nécessaire. Le premier ministre, Manuel Valls, a dénoncé un acte « grave », alors que se profile de plus en plus le risque d’une scission du PS.

La motion de censure déposée par la droite, et également votée par le Front de gauche, n’a pas recueilli la majorité nécessaire (246 voix sur 288) : le projet de loi travail a donc été adopté par l’Assemblée nationale (en première lecture). Pendant ce temps-là, de nouvelles manifestations contre la réforme ont réuni au moins 55 000 personnes en France (selon la police), cortèges de nouveau émaillés par des incidents avec les forces de l’ordre.

Le député écologiste de Paris Denis Baupin, dirigeant historique des Verts et actuel vice-président de l’Assemblée nationale, a été accusé d’agressions et harcèlement sexuels par plusieurs collègues députées et collaboratrices, dans une enquête conjointe de Mediapart et France Inter, publiée lundi. Si elles ont témoigné dans le cadre de l’enquête, aucune de ces femmes n’a osé porter plainte au moment des faits. A la demande du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, Denis Baupin a démissionné de la vice-présidence de l’institution, mais a réfuté tout harcèlement et toute agression. Il a déposé une plainte pour diffamation publique. Les révélations de ces agissements supposés ont libéré la parole de nombreuses femmes, élues ou non, victimes de harcèlement ou d’agressions sexuelles.

Synthèse :
 

Ce que l’on sait de l’affaire Baupin

La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a été destituée temporairement jeudi après un vote du Sénat, faisant suite à un vote similaire de l’Assemblée, le 17 avril. La présidente du Parti des travailleurs (PT, gauche) a été suspendue pour six mois maximum, le temps d’être jugée par les sénateurs, pour avoir maquillé les comptes publics pour s’assurer de sa réélection en 2014. Elle a dénoncé un « coup d’Etat » avec une accusation montée de toutes pièces par ses adversaires politiques pour prendre le pouvoir sans élection. Le vice-président, Michel Temer, est désormais chef de l’Etat par intérim.

Synthèse :
 

Brésil : comprendre la chute de Dilma Rousseff en 8 épisodes

Par le biais de ses rachats et de ses propres filiales, le Crédit agricole a administré pas moins de 1 129 structures offshore un stock similaire à celui de la Société générale (1 005). La BNP semble moins gourmande (468 sociétés), mais a utilisé des concurrents de Mossack Fonseca pour domicilier d’autres structures, sur lesquelles les « Panama papers » restent muets. Ces banques françaises n’ont pas hésité à proposer les services les plus opaques (actions au porteur, prête-noms, fondations) pour aider leurs clients à dissimuler leur identité.

Lire l’intégralité de l’enquête en édition abonnés :
 

« Panama papers » : les pratiques offshore opaques du Crédit agricole et de la BNP

Le président français de l’Union des associations européennes de football (UEFA), Michel Platini, a vu sa suspension confirmée (mais allégée de deux ans) par le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, lundi, ce qui équivaut à un bannissement de quatre ans. L’ancien footballeur, qui va démissionner de l’UEFA, est suspendu en raison d’un paiement « déloyal » de 2 millions de francs suisses (1,8 million d’euros), effectué par le président de la FIFA d’alors, Joseph Blatter.

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Zlatan. La star du Paris Saint-Germain, le Suédois Zlatan Ibrahimovic, a annoncé vendredi qu’il quittera le club de la capitale à la fin de la saison, après quatre ans passés dans le club et 152 buts marqués en 178 matchs.

Zoom :
 

L’empreinte indélébile du « roi » Zlatan

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