L’INSEE se penche sur la dans les Hauts de France , des professionnels mais une santé précaire

L'INSEE se penche sur la dans les Hauts de France , des professionnels mais une santé précaire

Ainsi, dans les Hauts de France, ce sont près de 115 000 agents de la fonction publique hospitalière qui travaillent dans des établissements sanitaires (hôpitaux) et médicaux sociaux (pour personnes âgées dépendantes ou handicapées). Une densité, relève l’INSEE, « légèrement supérieure au niveau national : 19,1 emplois pour 1000 habitants contre 18 ». Dans ce domaine, la région se classe en quatrième position derrière l’Ile-de-France, Auvergne-Rhônes-Alpes et Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.

Des carences dans plusieurs spécialités

Du côté du privé, les choses sont sensiblement différentes puisque les établissements de santé privés emploient 91 300 salariés, soit une densité de 15,2 emplois pour 1000 habitants, ce qui est légèrement moins que la moyenne nationale (15,7). Mais globalement, l’offre privée-publique reste proche de celle des autres régions. C’est du côté de l’offre de soins en ville que le bât blesse, avec 27 200 médecins, infirmiers, dentistes et masseurs-kinésithérapeutes, soit 8,2 % des effectifs nationaux, laissant apparaître un manque important de professionnels dans plusieurs spécialités : psychiatrie, cardiologie, ophtalmologie, dermatologie et pédiatrie.

Le plus inquiétant dans le domaine sanitaire reste l’état de santé de la population, avec toujours une surmortalité importante et une espérance de vie plus faible qu’ailleurs. Avec, toujours, des actions de prévention, qui sont moins suivies. Le nouvel exécutif à la tête de la région a annoncé un grand plan santé pour la fin d’année. Il paraît plus que jamais d’actualité et indispensable.

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