L’humoriste Maxime revient au one-man-show et présentera son nouveau spectacle à Lille

Dans le jeu de sourcils, il a un petit quelque chose à la Jean Dujardin. Il ne s’appelle pas Jean mais Maxime. Humoriste, né Van Laer, à Roubaix, il y a cinquante ans et des poussières, il remonte seul sur scène. Un exercice auquel il ne s’était plus prêté depuis pas loin de huit ans.

Maxime sera, le 2 juin, au Spotlight avec son nouveau spectacle Poivre et sel. «
Ça ne parle pas de cuisine et pas de coiffure non plus.
» De quoi alors «
Du temps qui emporte avec lui nos souvenirs d’enfance. C’est beau, non On dirait du Bruel.
» Le point de départ de ce spectacle, qu’il a commencé à écrire il y a environ un an et demi, c’est la claque qu’il a prise quand, dans le bus, un gamin lui a laissé sa place.

Le sketch du portier

À 50 ans, il y en a qui vont voir un psy. D’autres qui prolongent leur crise de la quarantaine. Lui a décidé de faire lui-même le bilan de sa vie. Il veut faire ça tout seul, mais devant plein de gens. Si la consultation publique se passe bien à Lille, il partira en tournée cet été avec son spectacle.

À ceux qui le suivent depuis ses débuts (il a fait « Graines de star » en 1998), Maxime réserve un petit clin d »il. Son Born To Be Alive à lui, c’est le sketch du portier (vous savez en discothèque, «
celui qui dit ki ki rentre et ki ki rentre pas
»). Eh bien, dans Poivre et sel, il y a aussi une histoire de videur. Un peu différente de la précédente, parce que celui-là, il est chinois.