Les chasseurs de Pokémon ont découvert les mines de charbon à Lewarde

Les chasseurs de Pokémon ont découvert les mines de charbon à Lewarde

«
J’habite à Roucourt et c’est la première fois que je viens !
» Éric, presque la trentaine, réside à deux pas du Centre historique minier, sans jamais y avoir mis les pieds. S’il est là aujourd’hui, ce n’est pas forcément pour le musée. C’est avant tout pour chasser le Pokémon ! Et ils sont nombreux dans la file d’attente, munis de leur batterie extérieure, à vouloir en faire de même. «
On voulait toucher des familles, faire venir des gens qui n’ont pas pour habitude de venir. C’est réussi
», explique Caroline Delain, du Centre historique. Moyennant 5 ,les visiteurs sont libres de leur mouvement, pas de visite guidée. «
Si ça avait été une visite traditionnelle, ils n’auraient pas pu prendre leur téléphone devant le guide
», sourit la chargée de communication.

Des pokéballs partout

Il faut dire que toute l’équipe a joué le jeu. Des pokéballs cachées un peu partout dans le musée, des arènes décorées pour l’occasion, et même des badges pour l’organisation sous forme de carte Pokémon. Les petits plats dans les grands ! Camille est venue avec Thomas, son fils de 4 ans. Pendant que le petit chasse les bestioles, il en profite pour observer la vie des mineurs. Pour sa maman, c’est l’occasion pour lui d’en apprendre un peu plus sur la vie de son arrière grand-père, qui a travaillé dans les mines.

Parfois le réseau passe mal

Si sur le fond, l’idée est saluée par tous, dans la pratique,il y a de légers dysfonctionnements. Dans certaines parties du musée, le réseau internet passe mal. Problématique quand il faut se connecter à un serveur en ligne pour jouer. «
C’est dommage, explique Samantha. Mais on passe un bon moment, c’est le principal !
» «
On vous conseille de marcher tout doucement dans les galeries, et de vous rapprocher des issues de secours
», glisse l’une des guides sur place. Après, quand tout est opérationnel, il y a quelques pièces rares comme un Monsieur Mime (et non pas mines’), caché juste à quelques pas du Briquet, le restaurant du musée.

Le mélange entre culture et culture geek a bien pris, puisque 227 personnes ont passé les portes de musée, dont une grande partie pour la première fois. Une première réussie qui ouvre la porte à d’autres parties dans les mines

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