Le Touquet , les tops et les flops du campus des Républicains

Le Touquet , les tops et les flops du campus des Républicains

1. TOP : un contexte politique en or

Cette année, le campus du Touquet correspondait pile-poil avec la rentrée de Nicolas Sarkozy dans la bataille de la primaire à droite. Il avait annoncé sa candidature quelques jours avant le campus et son meeting au Touquet était donc très attendu. Ceux qui s’intéressent un tant soit peu à la politique avaient les yeux braqués sur le Touquet ce week-end.

2. TOP : les médias en force

Une cinquantaine de médias, dont quelques-uns de l’étranger étaient accrédités pour le campus : l’effet Sarkozy a joué à fond.

Des retombées en termes d’image qui seront bénéfiques à la station balnéaire.

3. TOP : un week-end très animé

Cette année, le campus tombait en même temps que le Touquet Music Beach et, côté animation, Nicolas Sarkozy en a rajouté une louche en ayant la bonne idée de dédicacer son livre dans la maison de la presse du Touquet. L’ambiance dans la rue de Paris n’avait rien à envier au set du DJ Quentin Mosimann, quelques heures plus tard sur la plage. Au final, le week-end estival le plus animé de la station.

4. FLOP : une rue « privatisée »

Pendant les deux heures où Nicolas Sarkozy a apposé des dédicaces à la maison de la presse, la rue a été complètement coupée à la circulation. Quant aux clients qui souhaitaient acheter une revue au moment où le candidat politique était sur les lieux, ont été priés de repasser plus tard. Bien qu’il ne soit plus président de la République, Sarkozy a bénéficié d’un dispositif correspondant à une visite officielle. La police et les gardes urbains de la ville encadrant cette séquence.

5. FLOP : des absents de marque

Réussir à décrocher la venue d’un personnage du calibre de Nicolas Sarkozy, c’est bien. Le problème, c’est qu’il écrase tout. Ses concurrents principaux, Alain Juppé et François Fillon, ont préféré soigneusement l’éviter. François Copé s’est décommandé la veille du Campus. Les jeunes Républicains auraient bien aimé les avoir à la tribune, pour rajouter de la pluralité aux débats.

6. FLOP : un dimanche en demi-teinte

Quand dans un festival de musique, on programme les Rollings Stones, le samedi, qui peut-on bien mettre sur la scène le dimanche Pour le campus du Touquet, c’est pareil. Nicolas Sarkozy a quasiment retourné le centre tennistique samedi soir. Du coup, dimanche, pour entendre Hervé Mariton, Laurent Wauquiez ou Jacques Myard, il n’y avait plus grand monde dans la salle. Dommage de terminer un campus sur une baisse de régime.

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