Le tireur cambrésien placé en hôpital psychiatrique

Sa garde à vue avait été prolongée et il a finalement été admis en hôpital psychiatrique à l’issue de son examen. L’homme a déclaré ne plus se souvenir des faits et notamment des paroles qu’il avait prononcées au moment de son geste et qui pouvaient orienter les enquêteurs vers un acte terroriste. Rappelons que mardi, il avait tiré une dizaine de coups de feu de la fenêtre de son appartement, au deuxième étage d’une maison de la grande rue Vanderburch. Il portait une cagoule noire et avait crié «
Allah akbar
» en tirant.

Un pistolet à gaz

Après analyse, l’arme retrouvée dans l’appartement lors de la perquisition qui avait suivi son interpellation, et qui était l’arme présumée des tirs, s’avère être un pistolet à gaz. Arme à billes, en vente libre et relativement inoffensive surtout sur une longue portée, que l’homme avait achetée pour sa défense, dans un magasin spécialisé du centre-ville.

On ignore donc toujours ce qui a réellement motivé ce coup de folie. La seule piste probable reste le différend de voisinage qui avait précédé les tirs et au cours duquel le tireur avait été frappé.