Le diagnostic pour le pays  d’Emmanuel Macron annoncé pour la fin de l’été

 Le diagnostic pour le pays  d'Emmanuel Macron annoncé pour la fin de l'été

Alors que le gouvernement est toujours confronté à importante contestation du projet de loi travail, le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, a annoncé qu’il présenterait « avant la fin de l’été » un « diagnostic pour le pays », dans un entretien publié, mercredi 25 mai, sur le site des Echos.

Selon M. Macron, qui a lancé son mouvement En marche ! le 6 avril, ce diagnostic « sera le résultat de ce qui sera remonté de la consultation de 100 000 Français et du travail d’experts de tous ordres ». Dans ce but, une opération de porte-à-porte « à laquelle 12 000 personnes ont déjà décidé de participer » commencera le 28 mai.

Le ministre de l’économie a aussi annoncé qu’il dévoilerait « un plan d’action progressiste pour transformer le pays », entre l’automne et l’hiver. D’ici là, il compte bien continuer à « égrener des analyses et des propositions sur l’Europe, sur l’identité nationale à Orléans, ou sur l’économie et l’industrie ».

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Précisions sur la levée de fonds

Ce diagnostic s’appuiera sur le mouvement En marche !, qui revendique plus de 50 000 adhérents, même si M. Macron reconnaît que ce chiffre « doit être manié avec prudence puisque l’adhésion est gratuite ».

Après la polémique sur ses levées de fonds, Emmanuel Macron a apporté des précisions sur le financement de son mouvement. « Il y a déjà presque 2 000 donateurs mais En marche ! refuse les dons des responsables d’entreprises publiques ou d’entreprises ayant des liens avec l’Etat comme des dirigeants des organisations professionnelles. Les dons sont, comme la loi le précise, plafonnés à 7 500 euros par personne », a-t-il affirmé.

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Il en a profité pour répondre à la droite, qui l’a attaqué sur ce sujet, s’étonnant que « certains partis politiques qui reçoivent des subventions de l’Etat nous contestent le droit de chercher des soutiens ».

Un nouveau pas vers 2017 ‘

A la question de son éventuelle candidature en 2017, si François Hollande venait à ne pas se présenter, Emmanuel Macron a botté en touche : « Je vois qu’un petit monde à Paris est obsédé par cette question. Ce n’est pas mon cas », a-t-il affirmé.

Il a assuré vouloir « rassembler les progressistes de tous les camps pour pouvoir faire des propositions ambitieuses lors de la prochaine campagne présidentielle », évoquant même ses relations « respectueuses et amicales » avec le chef de l’Etat.

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