L’Armentiérois Gaarden futur numéro un français de jardinage

L'Armentiérois Gaarden futur numéro un français de jardinage

Ambitieux, Laurent Mur Sûrement. Avec sa femme Anne-Carole, ce chef d’entreprise de 42 ans a fondé Gaarden, en mai 2015. L’entreprise et sa trentaine de salariés se chargent du jardin des particuliers ou d’entreprises. Son champ d’action est large : de la conception à la mise en uvre en passant par l’entretien. «
On fait 100 % de ce qui se passe dans le jardin, ajoute le fondateur. Notre siège est à Armentières mais nous nous sommes développés à Aix-en-Provence puis Nice. Depuis septembre, on est dans la métropole lilloise.
»

Un an, 30 salariés et 890 clients plus tard, Laurent Mur vise une croissance plus rapide. D’ici deux ans, il souhaite couvrir toute la France. Dans trois ans, il espère s’ouvrir à l’international. Si ses ambitions se concrétisent, le nombre de salariés gonflera à 200. Dont 20 dans le Nord-Pas-de-Calais. «
On va s’étendre dans d’autres zones, comme la Côte d’Opale.
»

Formation made in Nord-Pas-de-Calais

Ironie du sort, l’idée a germé dans le jardin du quadragénaire. «
J’avais une problématique d’arrosage dans mon jardin, mais pas seulement, se souvient-il. J’ai fait venir trois personnes mais je n’étais pas satisfait. Il n’y avait pas de relation clients et on découvrait le prix à la fin.
» Un voyage aux États-Unis achève de mûrir le projet. «
Il y a une influence : les Américains sont très forts dans la qualité et la relation client.
»

Issu du marketing et de la communication, il connaît bien le secteur de la distribution dans le Nord. «
J’ai aussi créé trois entreprises de conseil. Je conseillais notamment mes clients dans l’attitude qu’ils devaient avoir avec leurs clients.
» Auparavant, il avait suivi une formation made in Nord-Pas-de-Calais : le conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de Lille et l’École supérieure des arts appliqués et du textile (ESAAT) de Roubaix.

L’aménagement du jardin

Aujourd’hui, il aspire à créer une marque dans l’aménagement du jardin. «
Il y a beaucoup d’indépendants et de petites structures. Quand il faut faire appel à un paysagiste, c’est un enfer.
» Il souhaite prendre exemple sur le milieu de la coiffure. «
Avant, ce n’était pas structuré. Et en 1961, Jean-Louis David a créé un réseau de coiffure.
» Des ciseaux au sécateur, il n’y a qu’un pas.

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