La surveillance des plages du littoral en danger , élus police et maîtres-nageurs se mobilisent

La surveillance des plages du littoral en danger , élus police et maîtres-nageurs se mobilisent

Le contexte

En France, trente-trois communes perdront cet été des CRS dans leurs postes de secours, soit 176 fonctionnaires en moins par rapport à 2015. Cette décision est d’autant plus incomprise que, selon Cyril Lambert, référent national des MNS-CRS, les formations se poursuivent : «
En 2016, dix-huit fonctionnaires sont sortis d’une session de trois mois avec une spécificité de sauvetage en milieu naturel.
»

Jean-François Rapin voit là une volonté de l’État de supprimer cette fonction sur les plages : «
Le gouvernement a voulu le faire brutalement, mais les maires sont montés au créneau. Le temps de mise à disposition diminue donc progressivement et finira par être supprimé totalement.
»

L’état d’urgence et l’Euro de foot

Le sénateur respecte la mesure d’état d’urgence, étant donné la menace terroriste liée à l’Euro de foot. Mais il se demande si la surveillance des plages ne devrait pas y être intégrée. «
Il y aura des matchs à Lille et Lens, mais entre deux, les spectateurs vont venir sur nos plages.
» Jean-François Guinet, délégué UNSA police Nord – Pas-de-Calais, n’exclut pas un risque d’attentat sur les plages, comme cela s’est produit dans d’autres pays.

La qualité de la surveillance

Sans remettre en cause la qualité du travail des sauveteurs civils, Jean-François Rapin revendique le professionnalisme des CRS : «
Ils sont habitués aux situations d’urgence, en cas de gros problème il nous faut des personnes qui savent garder leur sang-froid.
»

De plus, les CRS sont habilités à réaliser les transferts de victimes. «
Quand on sait que le temps de prise en charge juste après l’accident est crucial, il faut que ces transferts puissent être réalisés au plus vite
», conclut Denis Hurth, délégué régional de l’UNSA.

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