Inondations , plus d’un milliard d’euros de dégâts Valls annonce un fonds d’extrême urgence pour les sinistrés

Inondations , plus d'un milliard d'euros de dégâts Valls annonce un  fonds d'extrême urgence  pour les sinistrés

Ce fonds est destiné aux sinistrés des inondations «sans ressources ayant tout perdu», en attendant les indemnisations des assureurs, a précisé le Premier ministre, à l’issue d’une réunion au ministère de l’Intérieur des ministres concernés par les inondations.

Manuel Valls a réuni plusieurs ministres autour de la table pour faire le point sur la situation ce lundi matin, tandis que la secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes Juliette Méadel recevra dans la journée les assureurs. Objectif : «
simplifier et accélérer l’indemnisation
» des sinistrés, comme Juliette Méadel l’a signalé sur RTL.

Elle va demander aux assureurs qu’ils «
travaillent à une indemnisation forfaitaire
», c’est-à-dire «
une indemnisation sans expertise, pour des dommages inférieurs à un certain montant
», ce qui «
permet une indemnisation plus rapide
». L’état de catastrophe naturelle devrait être reconnu ce mercredi en Conseil des ministres.

Mardi, ce sera au tour d’Emmanuel Macron de réunir à Bercy la cellule de continuité économique pour étudier les conséquences, pour les entreprises, des intempéries, mais aussi des récents mouvements sociaux en France.

Un coût supérieur au milliard d’euros

Des centaines de communes touchées, des gares inondées, des milliers d’entreprises et de commerces affectés par une semaine de crue, sans oublier les agriculteurs et les particuliers sinistrés notamment : les premières évaluations et la liste des dépenses à venir laissent entrevoir un coût supérieur au milliard d’euros. Une première indication de l’association française des assurances (AFA) indique l’évalue effectivement autour de «
600 millions d’euros
», mais de son côté, la MAIF avance un coût proche des 2 milliards. Selon l’Argus de l’assurance, plus de 43 000 sinistres ont déjà été déclarés.

L’après-crue s’organise

En Normandie, où la Seine a été placée sous haute surveillance, la menace s’estompe progressivement, mais l’état de vigilance orange est maintenu pour le moment. Comme dans plusieurs départements du Centre et de l’Île-de-France.

Sur le terrain, l’après-crue s’organise. Au nord d’Orléans, dans le Loiret, une opération d’envergure a permis d’évacuer ce dimanche les 200 voitures bloquées depuis plusieurs jours sur l’A10. L’évacuation de la centaine de poids lourds a également commencé. Dimanche soir, il ne restait plus qu’une cinquantaine de camions à débloquer.

À Paris, la décrue s’est confirmée. Le niveau de la Seine est redescendu à 5,47 m dans la nuit de dimanche à lundi, contre 6,10 m dans la nuit de vendredi à samedi. Il s’agit de la plus forte crue depuis 1982 dans la capitale (6,18 m cette année-là), très loin cependant de celle de 1910 (8,62 m).

En Indre-et-Loire, le débit du Cher s’est stabilisé mais reste alertant. Les quelque 850 personnes évacuées à titre préventif ce jeudi et vendredi à l’ouest de Tours n’ont toujours pas été autorisées à regagner leurs logements.

Ce dimanche, 7 800 foyers étaient toujours privés d’électricité, la plupart en Île-de-France.

À neuf jours du début des épreuves du bac, Najat Vallaud-Belkacem a promis de la «
bienveillance
» pour les candidats gênés dans l’accès à leur centre d’examen.

Leave A Reply