Grève sauvage des contrôleurs aériens en Belgique , des vols limités à Zaventem Charleroi et Liège

L’entreprise publique chargée du contrôle du trafic aérien (Belgocontrol) et la Centrale générale des services publics (CGSP), qui regroupe tous les employés du secteur, se sont notamment entendus sur un recul à 58 ans de l’âge du départ à la retraite. Le syndicat des contrôleurs aériens BGATC, opposé à cet accord, a appelé ses membres à se porter malade, contraignant Belgocontrol à envisager la «
fermeture totale ou partielle de l’espace aérien belge
».

Seuls trente avions à Zaventem d’ici à 22 h 30

«
Actuellement, le contrôle du trafic aérien n’est pas possible à Brussels Airport
», peut-on lire sur le site Internet de l’aéroport Zaventem de la capitale belge, qui fonctionnait déjà à capacité limitée depuis sa réouverture partielle le 3 avril suite au double attentat du 22 mars. «
Par conséquent, il n’y pas de décollages ni d’atterrissages. La situation est évaluée et la direction de Belgocontrol cherche des solutions opérationnelles
», ajoute le bref communiqué. Le ciel est fermé par intermittence : seuls trente avions d’ici à 22 h 30 peuvent atterrir ou décoller à l’aéroport.

L’aéroport de Charleroi n’accepte plus de son côté que les vols à l’atterrissage, indique l’agence de presse Belga. «
Pour l’instant, seuls les atterrissages sont encore possibles mais à partir de maintenant (17 h 10), les décollages ne sont plus autorisés. La situation est constamment évaluée
», a expliqué le porte-parole de l’aéroport de Charleroi, Vincent Grassa. L’aéroport de Bierset (Liège) est également impacté par l’action.

La RTBF annonce que l’espace aérien «
sera fermé par intermittence
». Des vols seront autorisés sur certaines plages horaires ce mardi soir. Brussels airport demande aux voyageurs concernés de prendre contact dès que possible avec leur compagnie aérienne.