Euro 2016, France-Islande fini grosse ambiance et petits bouchons place du Cantin et rond-point Bollaert (VIDEOS)

Une Fan zone vidée en une quinzaine de minutes

Après plusieurs pics d’exaltation, le coup de sifflet final entérine, s’il était encore besoin, le passage des Bleus en demi-finale, et le début de la fête dans les rues de Lens. En moins de 15 minutes, la Fan zone, selon une mécanique désormais bien rodée, avait déversé son flot de supporters prêts à célébrer la victoire.

Point de ralliement désormais habituel, la place du Cantin est occupée par des milliers de supporters, contenus tant bien que mal par les forces de l’ordre. Celles-ci tentent de maintenir les fêtards sur les trottoirs pour maintenir un semblant de circulation des voitures, elles aussi pourtant toutes de bleu-blanc-rouge et qui répondent aux cornes de brume par des coups de klaxons.

À la mi-temps, sept interpellations

Ambiance de feu dans la Fan zone pour la première période. Au championnat des décibels, les Lensois sont à coup sûr bien placés.

Quatorze minutes après la Marseillaise, le public fête le premier but et un fumigène, pourtant interdit en fan zone est allumé. Il y en aura une poignée en tout lors de cette première période. La sécurité est intervenue pour sortir deux spectateurs, elle a également dû intervenir pour un équilibriste qui tentait une échappée sur du mobilier urbain façon mât de Cocagne. À proximité de la Fan zone, sept interpellations ont eu lieu pour possession de stupéfiants, refus d’obtempérer et lors de rixes.

Les secours ont pris en charge 14 personnes, mais il n’y a eu aucun transport à l’hôpital.

Au coup d’envoi, une fan zone pleine à craquer

Pour éviter les déconvenues de la semaine dernière où certaines personnes ont dû rester à la porte de la Fan zone les entrées ayant été limitées à 8 000 personnes pour raison de sécurité les supporters sont arrivés très tôt devant les portes d’entrée de la Fan zone, dès 17h30.
La jauge est à 10 000 personnes ce dimanche soir et la fan zone était pleine avant même le coup d’envoi avec 9 200 spectateurs !
Du jamais vu en termes d’
affluence, rapportait-on depuis les postes de contrôle.

Là où à 19h45, chaque spectateur avait un mètre carré d’espace vital, celui-ci s’était réduit à 20 cm2 avant le coup d’envoi. Dans la foule, des jeunes et des moins jeunes, des familles et beaucoup, beaucoup beaucoup de maquillage. Et deux mots d’ordre : « Allez les Bleus » et « Allô t’es où Je te trouve pas dans la Fan zone. »

Le point à 20 heures

Il semblerait que les déçus de la fois dernière recalés pour cause de trop grosse affluence aient tiré la leçon : non pas en restant chez soi mais en arrivant plus tôt encore ! Depuis 19h30 déjà, la Fan zone est bien pleine et la foule continue de s’amasser aux contrôles.

Face à l’écran, le bleu-blanc-rouge est largement majoritaire. Au fur et à mesure des matchs, les maquillages timides sont devenus de véritables panoplies, parmi laquelle la corne de brume est un incontournable. Au point de ne laisser que peu d’espace sonore au groupe de jazz manouche posé au pied de l’écran’ Finalement, les colonnes de son envoient un Daddy cool qui met tout le monde d’accord. Il est 20 heures, la Fan zone est pleine ou presque’

On le savait, le quart de finale de l’Euro, opposant la France et l’Islande, allait enthousiasmer les foules. Surtout dans les villes ayant une Fan zone depuis le début de la compétition. C’est confirmé ce dimanche à Lens, seul écran au grand air de tout le Pas-de-Calais, où les supporters des Bleus ont commencé à arriver en ville dès 15 heures.

Le long du boulevard Basly, toutes les générations sont peinturlurées de bleu, blanc, rouge, les perruques colorées et les cornes de brumes sont de sortie
! Le concert de trompettes n’a de cesse de faire du bruit et ça risque de s’amplifier tout au long de la soirée.

L’ouverture prévue à 19 heures pour un match débutant à 21 heures a même été anticipée. Dès 18h30, les premiers supporters avançaient déjà vers l’écran, en quête de la meilleure place, après des contrôles de sécurité renforcés et décuplés pour l’occasion.