En direct , mobilisation contre le projet de loi travail devant l’Assemblée

En direct , mobilisation contre le projet de loi travail devant l'Assemblée

Quelles vont être les conséquences des 5000 amendements déposés N’y a-t-il pas une mesure permettant de ne pas tous les voter, voir de les ignorer Sylvieà 13:39

Non, cela fait partie du travail parlementaire ! Chaque député est en droit de déposer un ou plusieurs amendements, et tous doivent être examinés puis approuvés ou rejetés. Cela dit, les amendements très similaires peuvent être examinés en bloc et des députés peuvent également retirer leur amendement s’il est devenu caduque par un changement du texte… ou s’il a changé d’avis. La conséquence des 5 000 amendements va être… de longues séances d’examen dans l’hémicycle (et beaucoup de lecture pour les députés !).

En revanche, le gouvernement peut choisir de faire voter le texte « d’un seul coup » sans débat de tous les amendements – en contrepartie duquel l’opposition peut déposer une motion de censure : c’est le fameux article 49, alinéa 3 de la Constitution (« 49-3 »).

Jean-Claude Mailly du syndicat Force ouvrière à la tribune des opposants au projet de loi : 

Avant lui, un représentant de l’Unef se faisait huer par la foule : « Unef,  vendu au PS » , criaient certains manifestants.

Les deux mois de mobilisation, avec l’occupation de places publiques par le mouvement Nuit debout depuis un mois, sont marqués par une montée de la tension entre forces de l’ordre et manifestants.  

Sur le podium des organisations contestataires réunies aux Invalides à Paris, Eric Beynel de Solidaires appelle à une grève reconductible qui débuterait le 18 mai. Il dénonce également la « criminalisation de l’action syndicale » et la répression policière. 

 Eric Beynel critique la stratégie du gouvernement qui consiste, selon lui, à jouer sur  la division syndicale. Quelques sifflets jaillissent de la foule quand sont cités les noms de la CFDT, de la CGC et de la CFTC.

Bonjour. On s’est peu étendu, je trouve, sur le revirement de FO : hier, ils demandaient le retrait du projet, aujourd’hui ils demandent des aménagements. Pourquoi Qu’est-ce qui a changé entre temps le gouvernement aurait-il promis quelque chose delphineà 11:22

Bonjour Delphine, Force ouvrière n’a pas changé d’avis sur le texte : son secrétaire général, Jean-Claude Mailly, a encore demandé aujourd’hui le « retrait » du projet de loi si le gouvernement persiste à vouloir supprimer la primauté de la branche dans la négociation collective, point du texte le plus important à ses yeux.

Des manifestations contre le projet de loi travail se sont tenues régulièrement dans toute la France depuis deux mois. Si la mobilisation continue, la participation est en baisse.

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, prend la parole devant les opposants au projet de la loi travail rassemblés aux Invalides à Paris : « Il faut retirer ce texte et nous irons jusqu’au bout. »

La mobilisation contre le projet de loi travail devient plus dense sur l’esplanade des Invalides à Paris. Le cortège de lycéens et d’étudiants partis de Montparnasse ce matin est arrivé et écoute les prises de paroles des syndicats qui militent pour le retrait du texte. 

Arthur, de la commission grève générale de Nuit debout : 

De l’autre côté, des militants de la CFE-CGC revendique, seule, des modifications du texte. Carole Couvert, présidente de la CFE-CGC, pense qu’il y a au moins un millier de personnes à ce rassemblement. 

Des manifestants contre la loi travail dans le 15ème arrondissement de Paris, le 3 mai (REUTERS).

Suivez sur Twitter notre journaliste Hélène Bekmezian qui couvre les débats à l’Assemblée nationale.

Au programme : 

15 heures : Questions au gouvernement16 heures : Début de l’examen en première lecture du projet de loi travail, ou, de son nom officiel, projet de loi sur les « nouvelles libertés et protections pour entreprises et actifs »

A l’Assemblée, 5 000 amendements au projet de loi travail ont été déposés, dont plus de la moitié par des députés du Front de gauche. Avant l’examen en séance publique qui débute cet après-midi, plusieurs dispositions importantes du projet de loi ont déjà été modifiées par la commission des affaires sociales. En voici le détail.

Retrouvez les images du happening des militants de Nuit debout ce matin devant le Palais-Bourbon, filmées par Raphaël Georgy, étudiant à l’école de journalisme de l’IEP de Paris. 

Hélène Bekmezian suivra pour Le Monde les débats qui débuteront à 16h15 à l’Assemblée nationale. Les conférences de presse des groupes parlementaires se sont tenues dans la matinée.

Le rassemblement de protestation prévu aux Invalides à Paris a commencé. Plusieurs dizaines de militants de la CFE-CGC se sont rassemblés sur un périmètre clos par un cordon, explique notre  journaliste sur place, Bertrand Bisssuel. Ils sont présents pour réclamer des modifications de la loi travail lors de son examen au Parlement, qui débute ce mardi. Ils ont leur propre service d’ordre (composé pour l’essentiel d’adhérents du syndicat de policiers Alliance, affilié à la confédération) mais ont aussi fait appel à deux sociétés privées de sécurité, qui ont dépêché sur place une quarantaine d’hommes. 

« Le plus grand commissariat de police de Paris est à quelques dizaines de mètres de là », fait remarquer un permanent de la CFE-CGC. Sous-entendu : c’est une cible potentielle si les rassemblements dégénèrent.

Notre journaliste Perrine Mouterde couvre en direct la mobilisation dans les rues de Paris. Suivez-la sur Twitter : @pmouterde.

Le texte qui arrive aujourd’hui devant les députés a connu plusieurs modifications depuis la version initiale. Face aux vives critiques des syndicats et des organisations lycéennes et étudiantes, le gouvernement a revu sa copie en mars. La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a ensuite modifié à son tour plusieurs dispositions importantes du projet de loi. Voici dans le détail ce que prévoit la réforme actuellement.

Bonjour. Sur quels points est-il envisageable que le gouvernement lâche encore un peu de lest pour s’assurer un vote des députés de la majorité Y a-t-il une possibilité que le gouvernement reste « droit dans ses bottes » et soit amené à faire passer son projet sans vote s’il s’avère qu’il lui manque les voix nécessaires Jacquesà 11:19 

Bonjour,

Sur la possibilité d’un passage en force du texte, la ministre du travail, Myriam El Khomri a déclaré mardi qu’elle « refuse de faire planer la menace » du recours à l’article 49-3 de la Constitution. « Ce n’est pas un choix que nous privilégions », a également indiqué Manuel Valls. Le premier ministre écarte cependant tout abandon du texte.

Une soixantaine de manifestants du mouvement Nuit debout ont momentanément bloqué la circulation devant l’Assemblée nationale mardi matin. Ils ont investi la chaussée avec une banderole proclamant « Loi travail on en veut pas #on vaut mieux que ça » et se sont assis sur la route en levant les mains en l’air et en scandant ce slogan. Les manifestants ont rendu la voie aux automobilistes au bout de quelques minutes.

Le projet de loi travail arrive devant les députés mardi 3 mai après plus de deux mois de contestation. Débordé sur plusieurs fronts, le gouvernement a été obligé de reculer sur certains points et présente une version retravaillée du texte.

Bonjour, bienvenue dans ce live consacré au début des discussions à l’Assemblée nationale sur le projet de loi travail. 

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