En direct , Alain Juppé a réaffirmé qu’il  ne serait pas candidat à la présidence de la République 

En direct , Alain Juppé a réaffirmé qu'il  ne serait pas candidat à la présidence de la République 

Retrouvez l’intégralité de la déclaration d’Alain Juppé :

Le maire de Bordeaux a terminé sa déclaration. Il a également dit qu’il se tenait à disposition pour dialoguer avec Nicolas Sarkozy et François Fillon.

Alain Juppé évoque à présent les appels qui lui ont été adressés et rejette toute candidature

La semaine dernière, j’ai reçu de nombreux appels me demandant de prendre la relève. Ils m’ont fait hésiter, j’ai réfléchi. Aujourd’hui ce rassemblement est devenu plus difficile encore.

Une partie du centre nous a quitté. Le noyau des militants LR s’est radicalisé (…) 

Je n’ai pas l’intention de m’engager dans des tractations partisane ni marchandage de postes. Je ne suis donc pas en mesure aujourd’hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur, c’est pourquoi je confirme, une bonne fois pour toutes, que je ne serai pas candidat à la présidence de la République. Il est trop tard. 

Alain Juppé évoque François Filon et sa défense : 

Fondée sur un soi-disant complot et un assassinat politique [qui] l’a conduit dans une impasse.

Alain Juppé commence par fustiger entre autres le Front national et Emmanuel Macron avant d’évoquer sa propre famille politique :

Quant à nous, la droite et le centre, quel gâchis ! Au lendemain de notre primaire dont le résultat a été incontestable et incontesté, François Fillon avait un boulevard devant lui, je lui ai renouvelé ce soutien à plusieurs reprises.

Alain Juppé prend la parole

François Fillon accepte la proposition de Nicolas Sarkozy

« Il accepte toujours de parler avec Nicolas Sarkozy », affirme au Monde l’entourage de François Fillon. 

En vidéo : la déclaration d’Alain Juppé en direct

Réunion des Sarkozystes ce matin

La garde rapprochée de l’ancien chef de l’Etat se réunit ce matin dans les bureaux de ce dernier rue de Miromesnil à Paris. Une rencontre qui était prévue dès hier soir, bien avant l’envoi du communiqué de Nicolas Sarkozy ce matin.

Nos reporters leur donnent la parole dans cet article :

La préfecture de police n’a pas souhaité communiquer de chiffres sur cette manifestation. Selon BFMTV, qui cite une source policière, il y avait entre 35 000 et 40 000 personnes. De son côté, le coordinateur de la campagne de François Fillon, Bruno Retailleau, a affirmé qu’il y avait « plus de 200 000 personnes ». Un chiffre assez exagéré selon les journalistes du Monde présents sur place.

A notre connaissance, elle n’est pas annulée.

Le communiqué de Nicolas Sarkozy 

Dans un communiqué Nicolas Sarkozy propose une réunion avec François Fillon et Alain Juppé « pour trouver une voie de sortie » 

François Hollande s’exprime sur la Russie

Dans un entretien au Monde le président de la République appelle à la vigilance : 

La Russie utilise tous les moyens pour influencer les opinions publiques. Ce n’est plus la même idéologie que du temps de l’URSS mais ce sont parfois les mêmes procédés, les technologies en plus. Avec une stratégie d’influence, de réseaux, avec des thèses très conservatrices sur le plan des m’urs. C’est aussi la prétention de défendre la chrétienté par rapport à l’islam. N’exagérons rien mais soyons vigilants.

Par ailleurs il estime que « la menace » de la victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle « existe ». Il ajoute :

L’extrême droite n’a jamais été aussi haute depuis plus de trente ans. Mais la France ne cédera pas.

 Pour Dominique de Villepin, la candidature de François Fillon est « impossible »

L’ancien premier ministre est l’invité de RMC-BFM-TV ce matin. Il estime qu’il ne votera « certainement pas » pour François Fillon qui, selon lui, ne peut plus être candidat « pour des raisons de principe ». 

Des télévisions ont-elles annoncé le « suicide » de Penelope Fillon

Sur le plateau du journal télévisé de France 2, dimanche soir, François Fillon, a dénoncé des « attaques » contre sa famille. Détaillant ces saillies qui l’ont « blessé », le député de Paris a pris l’exemple du prétendu « suicide » de sa femme, Penelope, annoncé « mercredi matin » à la télévision. Or, si les rumeurs les plus folles ont circulé mercredi matin sur le réseau social Twitter, aucune antenne n’a en revanche évoqué cet épisode.

Copé soutient toujours Fillon

L’ancien candidat de la primaire à droite était invité sur Franceinfo :

Je soutiens François Fillon parce qu’il est aujourd’hui le seul candidat. A partir du moment où il n’y a pas un débat ouvert sur la question, je ne vois pas de raison de ne pas le faire. Ce que j’attends c’est qu’on nous dise à quoi va ressembler la suite de la campagne. (…) Il va y avoir une réunion du comité politique (ce soir), je souhaite que ce soit l’occasion pour (François Fillon) de nous dire comment il voit les choses.

Le candidat des socialistes et des écologistes à l’élection présidentielle est en déplacement en Corse aujourd’hui, il donnera une réunion publique à Bastia ce soir. Hier, il a présenté un nouvel organigramme intégrant plusieurs écologistes après leur ralliement à sa candidature.

Mot d’ordre

A son tour, Patrick Stefanini, ancien directeur de campagne de François Fillon, appelle sur Europe 1 « les grands responsables de la droite et du centre », Alain Juppé, François Fillon et Nicolas Sarkozy et leurs proches, à se rencontrer.

C’est le mot d’ordre entendu ce matin chez tous ceux qui s’opposent au maintien de la candidature de François Fillon.

Christian Estrosi est invité sur CNews 

Comme plusieurs membres des Républicains ce matin, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur souhaite le maintien du projet du vainqueur de la primaire, mais un changement de candidat :

Celui qui sera mon candidat sera celui qui sera capable de porter le projet de François Fillon mais pas avec François Fillon dont on sait les difficultés qui sont les siennes.

Il m’a semblé entendre de sa part qu’il défendait avec beaucoup d’ardeur son projet et que d’autre part il n’était pas autiste, il savait entendre et qu’il avait des difficultés. A aucun moment il n’a affirmé qu’il irait jusqu’au bout, à partir de ce moment la discussion peut être ouverte, mais l’initiative doit venir de sa part. 

Il confirme son intention de rencontrer le candidat, avec Valérie Pécresse et Xavier Bertrand. « Nous allons surtout évoquer les conditions qui ne sont plus réunies de l’unité pour pouvoir l’emporter », affirme-t-il.

Thierry Solère appelle à une rencontre entre François Fillon, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy

Sur RTL il vient de déclarer : 

Il y a trois personnes qui ont fait 90 % des voix à la primaire : François Fillon, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, ce sont trois hommes d’Etat, ils se parlent, mais pas les trois ensemble. Il n’est pas imaginable que dans la crise que nous vivons, qui fait prendre le risque de l’élimination de la droite au premier tour de l’élection présidentielle et l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, que ces personnes ne se voient pas. Il est impératif qu’ils se voient et trouvent la solution à cette crise que nous connaissons. Je sais que c’est un appel partagé par l’ensemble de mes collègues, beaucoup de parlementaires. Personne ne veut revivre un déchirement de notre famille politique, nous avons déjà vécu ça en 2012. La responsabilité historique d’Alain Juppé et Nicolas Sarkozy est de se voir physiquement et de voir François Fillon. 

Pour lui, « malheureusement François Fillon, parce qu’il a été mis en examen n’est pas en situation de rassembler les Français, les sondages le montrent clairement ».

Sans rentrer dans la politique fiction nous voyons deux scénarios envisageables, sans préjuger de leur probabilité : soit il annonce qu’il est disponible pour être candidat à la place de François Fillon, soit il redit qu’il n’en est pas question. 

 Bonjour et merci de votre question,

Dans un premier temps, ces trois présidents de région avaient annoncé en effet une « initiative » pour une sortie « respectueuse » de François Fillon.

Dans la soirée, Christian Estrosi avait évoqué une rencontre avec le candidat : 

Mais à peine quelques heures après, le ton a changé, et tous les trois ont appelé au rassemblement, en se rangeant, dans le cas de Valérie Pécresse, explicitement derrière François Fillon.

Que signifie ce changement de ton Christian Estrosi est l’invité de Cnews à 8 h 05, il devrait s’en expliquer. 

Une bataille des droites

Dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », explique que pour ne pas avoir à renoncer, l’ex-premier ministre joue la droite de Sens commun contre la droite juppéiste.

Pour Eric Ciotti « il y a une inversion du climat » concernant l’affaire Fillon

Invité sur RTl, le député des Alpes-Maritimes a déclaré :

Ce qui s’est passé hier marque un tournant, c’est le soutien du peuple de droite, qui s’est mobilisé assez spontanément derrière François Fillon, ça a été une très grande réussite. Il y a une inversion du climat, je le sens à Nice. On ne veut pas se faire voler la victoire par la gauche. 

Pour M. Ciotti  :

François Fillon doit garder le cap de son projet. Les électeurs ont voté pour un projet de réforme, plus que jamais il doit être d’actualité.

Interrogé sur la place que prend François Baroin, il estime que c’est « une voix essentielle, qui compte et qui sera décisive » mais il réfute toute campagne pour « récolter de parrainages » pour M. Baroin.

Reportage au Trocadéro

« Machination », « prise de pouvoir des juges », déserteurs « couilles molles »… Nos reporters ont rencontré, hier, le noyau dur des soutiens de François Fillon. 

Mais commençons par revenir sur l’actualité de ce weekend.

Après un meeting au Trocadéro à Paris où il a appelé les responsables de la droite à faire leur « examen de conscience », François Fillon a redit sur le plateau du 20 h de France 2 son intention d’être candidat à l’élection présidentielle. Convoqué le 15 mars en vue de sa mise en examen après des soupçons de recours à un emploi fictif, François Fillon s’en est à nouveau pris au calendrier judiciaire pour justifier son intention de maintenir sa candidature et s’est dit ouvert au dialogue avec sa famille politique.Peu après cet entretien, Alain Juppé, qui est fréquemment présenté comme un éventuel recours en cas de retrait de M. Fillon, a annoncé qu’il fera une déclaration à 10 h 30 aujourd’hui. La teneur du message qu’il entend délivrer à cette occasion est pour le moment inconnue.Ceci intervient alors que se prépare ce soir un comité politique du parti Les Républicains pour « évaluer la situation » après que M. Fillon a perdu une bonne part de son équipe de campagne en se dédisant sur le fait que, mis en examen, il retirerait sa candidature. 

Nous suivrons bien évidemment ensemble tous ces ‘vénements ensemble en direct toute la journée.

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