Dunkirk , ambiance ambiance’ sur la plage de Leffrinckoucke première à passer à l’action
C’était le grand jour du débarquement sur la plage de Leffrinckoucke pour les équipes de la superproduction hollywoodienne Dunkirk. La tranquillité qui transpirait du sable de la mer du Nord a fait place à l’effervescence autour du tournage de Dunkirk. Une centaine de curieux sont venus découvrir l’envers du décor.
Mais l’organisation bien rodée a laissé peu de place à la liberté des badauds. Certains ont bien essayé de se faufiler derrière les barrières de sécurité, faisant mine de ne pas voir les agents de sécurité. Mais ça ne passe pas, pour Janine Wallaert qui habite à cent mètres des lieux du tournage : «
C’est dommage, on ne peut pas voir grand-chose. On aurait aimé pouvoir aller un peu plus loin pour voir comment ça se passe. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut vivre quelque chose comme ça.
»
« D’ici, on voit tout ce qui se passe »
Sur le boulevard Trystram, les mesures de sécurité draconiennes, agents postés sur les dunes, fenêtres couvertes par des couvertures, ont poussé les badauds à s’exiler de l’autre côté des dunes, avenue Guillain. Julien Piette est au bon endroit : «
D’ici, on voit tout ce qu’il se passe sur la plage
», se réjouit ce professeur d’histoire-géo. Grâce à sa longue-vue, rien ne lui échappe, pas même Christopher Nolan qui s’enfonce dans les dunes pour tourner une scène.
Restent alors quelques dizaines de figurants et des silhouettes de soldats en trompe-l »il sur la plage. C’est tout ce qui nourrira les objectifs rivés sur la plage, comme celui de David Sims, photographe londonien, venu capturer l’instant Nolan : «
La sécurité nous empêche de travailler correctement. C’est pourtant une plage publique.
»
Un peu plus loin, un groupe de fans de l’acteur Harry Styles ont séché les cours pour être là, alors rien ne pourra les arrêter, pas même la sécurité. «
On le recherche désespérément, explique Cindy et Laure, des Parisiennes qui ont passé plusieurs nuits dehors à Dunkerque pour assister au début du tournage. «
Il ne nous reste que 20 en poche et on ne sait toujours pas où on va dormir ce soir.
»
Bof après tout, «
un tel événement, ce n’est pas tous les jours. On a six semaines pour s’amuser et se faire plaisir avec ce tournage
», glissent Yves et Luc qui n’ont pas l’intention d’en perdre une miette.
40 ans de tournage sur les plateaux… repas !
Astérix et Obelix contre César, Astérix et Obelix : mission Cléopâtre, Da Vinci Code… Les tournages de grandes productions cinématographiques n’ont plus vraiment de secret pour Jean-Louis Grousset, 53 ans. Depuis 40 ans, ce restaurateur originaire de l’Oise à la charge immense de nourrir les équipes de tournage. Cette fois, ce sont les estomacs des équipes techniques, des figurants, des cascadeurs… du film Dunkirk. Hier midi, une immense tente était installée aux abords de la plage de Leffrinckoucke. «
Nous avons préparé 300 couverts, se réjouit Jean-Louis. Et les trois prochains jours, je serai à Malo pour faire la même chose.
» Au menu : viande rouge, poissons et poulets, petits légumes.