Douai , il sort une arme à feu à la CPAM

Douai , il sort une arme à feu à la CPAM

Le psychiatre qui l’a examiné dit que R. B., Anichois de 54 ans, souffre d’une profonde dépression et de «
troubles bipolaires aggravés par l’alcool
». Dans quel état psychique s’est-il présenté à la CPAM de Douai, le 16 janvier 2015 «
Il était dans un état de détresse
», dit Me Marie-Hélène Carlier, son avocate. Discernement altéré, pour le psychiatre.

Il commence par apporter des chocolats…

L’entretien avec l’assistante sociale avait bien commencé : R. B. avait apporté des chocolats pour la remercier du suivi de son arrêt de travail prolongé. Au cours de la conversation, alors qu’il abordait le conflit qui l’oppose à son ancien employeur, R. B. a pourtant subitement sorti une arme à feu. Un pistolet de calibre 6.35 mm et trois cartouches qu’il a posés sur le bureau… en évoquant la facilité qu’il avait eue à entrer avec.

L’entretien s’est terminé calmement

L’homme n’a pas directement menacé son assistante sociale, l’entretien s’est d’ailleurs terminé calmement et R. B. a pu s’en aller. Mais la police a été alertée dès le lendemain par le directeur de la CPAM. «
J’étais carrément à côté de mes plaques (sic). C’est un peu débile ce que j’ai fait
», dit le prévenu. «
On est au-delà d’un geste débile, c’est extrêmement violent !, rectifie laprocureure. On est moins de dix jours après les attentats de Charlie Hebdo, en plein Vigipirate… Madame a été traumatisée !
» «
Son arme n’avait pas de queue de détente, elle était inutilisable, nuance Me
Carlier. R. B. a été hospitalisé pendant plusieurs mois, il se soigne.
» Mais il ne pourra plus chasser avant cinq ans : son permis lui est retiré et ses armes confisquées.

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