Crash du vol EgyptAir , les boîtes noires activement recherchées la piste de l’attentat s’écarte

L’Égypte a annoncé ce dimanche l’envoi d’un sous-marin en Méditerranée. Un navire français est également attendu sur place ce lundi pour participer aux opérations. Les deux gouvernements espèrent retrouver les boîtes noires de l’appareil qui s’est abîmé en mer Méditerranée dans la nuit de mercredi à jeudi avec 66 personnes à bord pour trancher entre la piste de l’attentat ou de l’accident technique.

Thèse de l’accident technique renforcée

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi est intervenu pour rappeler qu’à ce stade, «
toutes les hypothèses sont possibles
», et qu’aucune n’est privilégiée, même si la thèse de l’attentat, évoquée le jour de la catastrophe, semble s’écarter.

L’absence de revendication et l’émission d’alertes signalant de la fumée à bord et une défaillance du système de commandes de vol ont renforcé celle de l’incident technique.

Depuis trois jours, les navires et avions des armées égyptienne et française scrutent la mer entre la Crête et la côte nord de l’Égypte, cherchant à localiser la carlingue de l’Airbus A320 et ses deux enregistreurs de vol, les « boîtes noires ». Le temps est compté puisque le signal des balises des deux enregistreurs n’émettra que 4 à 5 semaines dans l’eau, avant épuisement des batteries.

Aucun corps repêché

La France a dépêché un patrouilleur de haute mer qui doit arriver ce lundi après-midi pour participer aux recherches. Le ministère égyptien du Pétrole a également envoyé «
un sous-marin capable de descendre à 3 000 mètres
» pour localiser les enregistreurs, a indiqué le président Sissi.

Ce vendredi, les premiers débris de l’appareil, un membre humain et des effets personnels des passagers, ont été retrouvés. Pour l’heure, aucun corps n’a été repêché, d’après un responsable du ministère de l’Aviation civile.