Clinton tente d’associer Trump à l’extrême droite américaine

Clinton tente d'associer Trump à l'extrême droite américaine

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Lors d’un meeting à Reno dans le Colorado, jeudi 25 août, Mme Clinton a relié les accusations « nativistes » du magnat de l’immobilier, qui avait assuré en 2011 que le président Barack Obama avait menti sur son lieu de naissance et était de fait inéligible, au partage sur son compte Twitter d’un compte prônant la suprématie des Blancs, à son refus de désavouer le soutien apporté par un ancien responsable du Ku Klux Klan, et ses relations avec l’animateur controversé du site infowars Alex Jones, critiqué pour de nombreuses thèses complotistes.

Stephen Bannon se définit lui-même comme un compagnon de route de l’Alt-Right, qui partage avec M. Trump une opposition radicale à l’immigration, parfois sous toutes ses formes, et la détestation de la direction républicaine. Le magnat de l’immobilier, qui a retourné à Mme Clinton ses accusations de « racisme » et de « sectarisme », a nié sur CNN toute connaissance de la « droite alternative ». « Personne ne sait ce que c’est, il n’y a pas d’Alt-Right ni d’Alt-Left », a-t-il assuré.

« Vous imaginez ce que c’est d’être Jeb Bush aujourd’hui. »

Rush Limbaugh, le célèbre animateur-radio ultra-conservateur, n’a pu s’empêcher de rire aux éclats, jeudi, en évoquant les tergiversations du candidat républicain Donald Trump sur l’immigration. Il a rappelé que la polémiste anti-immigration Ann Coulter venait tout juste de faire paraître un livre qui a pour titre In Trump We Trust (Sentinel, non traduit). Alors que M. Trump semble renoncer à l’expulsion des 11 millions de sans-papiers présents aux Etats-Unis, l’ancien gouverneur de Floride Jeb Bush, qui avait jugé ce projet impossible et qui avait été vivement critiqué par le magnat de l’immobilier pour sa modération, a estimé « troublant » un tel revirement.

La candidate démocrate à l’élection présidentielle du 8 novembre Hillary Clinton a répondu ironiquement jeudi à Reno, dans le Colorado, aux sous-entendus multipliés par son adversaire, Donald Trump, concernant sa santé. « C’est sa dernière hallucination paranoïaque », a-t-elle ironisé (à la 13e minute). L’ancienne secrétaire d’Etat, sans tenir autant de meetings que M. Trump, fait comme lui campagne depuis des mois à un rythme très soutenu.

62 %

Une nette majorité d’électeurs républicains (62 %) souhaitent que le candidat de leur camp à la présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, publie ses déclarations de revenus comme le veut une coutume en place depuis quatre décennies, selon une enquête de la Quinnipiac University publiée jeudi. M. Trump s’y refuse arguant de contrôles en cours. La majorité devient écrasante (74 %) lorsque l’ensemble des électeurs est interrogé.

Gary Johnson, ancien gouverneur du Nouveau-Mexique, est le candidat du parti libertarien. Il s’adresse à une foule de plusieurs centaines de personnes, en plein air (et sous la pluie), à Concord dans le New-Hampshire, jeudi. Une campagne discrète et sans moyens qui lui vaut d’être crédité, selon les sondages, entre 6 et 11 % des intentions de votes.

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Le Parti républicain a découvert jeudi qu’à la suite d’une erreur de sa part le nom de son candidat à la présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, ne figurait pas sur les bulletins de vote dans le Minnesota. La bévue devait cependant être rapidement réparée.

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