Christopher Nolan a débuté ce lundi à Malo le tournage de Dunkirk

Christopher Nolan a débuté ce lundi à Malo le tournage de   Dunkirk

Un claquement de mains et’ «
bang bang bang !
» Simulant l’explosion, Christopher Nolan, a donné le signal. Le soldat a alors pris la fuite, lâchant prestement le tuyau d’arrosage auquel il s’abreuvait.

Ce lundi après-midi, Malo a vécu les premières scènes du film que le metteur en scène anglo-américain consacre à l’opération Dynamo. Ce fut le seul éclat de voix du réalisateur de la trilogie Batman et d’Interstellar, d’une placidité remarquable. Alors qu’autour de lui une noria d’une cinquantaine de techniciens et d’assistants s’agite, le génie de la caméra demeure placide, donnant ses directives avec un calme olympien.

Accro au café

De la poche de son grand manteau noir il tire, à une étonnante fréquence, son thermos de café. Un récipient visiblement sans fond duquel il puise son énergie.

Durant quelques heures, alors qu’il avait débuté le tournage à l’aube sur la plage de Leffrinckoucke, il a mis en boîte quelques scènes de rue. Le scénario demeure bien entendu top secret, la production ne voulant rien lâcher. Mais de ce que l’on a pu voir hier après-midi (et qui ne mettra pas en péril le secret), on peut lever très partiellement le voile.

Après avoir ajusté le casque de l’un des six soldats, Christopher Nolan donne ses dernières consignes. «
Vous avancez tranquillement, vous n’avez pas vu d’ennemi depuis deux jours. Puis, boum
, vous vous accroupissez et regardez aux alentours.
»

A l’abri des regards indiscrets

Réglé au millimètre, le ballet est impressionnant. En un clin d »il, les rails sur lesquels évolue l’énorme caméra Imax sont posés, permettant au directeur de la photographie, Hoyte van Hoytema, d’enregistrer les plans.

Avant chaque prise, les maquilleuses rectifient les joues des troufions, humidifient ou vieillissent les costumes. Muni de sa boîte à couleurs et de ses pinceaux, un peintre retouche un bout de mur, ravive l’encadrement d’une sonnette’

Avec une profusion de moyens, à l’abri des regards indiscrets (objectifs et curieux ont été tenus à distance plus que respectable), l’illusion se met en marche. Comme cet envol de tracts provoqué par un énorme ventilateur permettant d’éviter l’aléatoire survol d’un avion. Puis cette mitraille factice à laquelle tente d’échapper l’un des héros du film, interprété par Fionn Whitehead, qui se met à l’abri derrière un portail. On referme la porte’

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