Ce jeudi soir sur France 2 , Gérald Darmanin face à Jean-Luc Mélenchon

Ce jeudi soir sur France 2 , Gérald Darmanin face à Jean-Luc Mélenchon

La nouvelle a été annoncée sur le compte Twitter de l’émission ce jeudi matin. Ce jeudi soir, David Pujadas reçoit Jean-Luc Mélenchon dans son émission « Des paroles et des actes ». Celui qui a déjà déclaré qu’il était candidat à la présidentielle de 2017 aura face à lui le maire (LR) de Tourcoing, Gérald Darmanin, ainsi qu’Emmanuelle Cosse, la ministre du Logement, ancienne patronne d’ELLV. Un peu plus tôt dans la matinée, Jean-Luc Mélenchon avait menacé d’annuler sa participation à l’émission au motif que ses contradicteurs n’étaient pas à la hauteur.

Il débattra en deuxième partie d’émission avec le maire de Tourcoing, qui rompt ainsi avec sa relative diète médiatique nationale depuis le début de l’année’

« Je l’aime bien Mélenchon »

«
Je l’aime bien, Mélenchon.
» En pleine séance budgétaire au conseil régional où il est vice-président chargé des transports, Gérald Darmanin profite d’une interruption de séance pour revenir sur la micro-polémique du jour à propos de l’émission politique du service public. Mercredi en effet, sur sa page Facebook, Jean-Luc Mélenchon mettait sa participation dans la balance, visiblement déçu que la production de l’emission n’ait trouvé « que » Gérald Darmanin pour débattre avec lui.

«
Pour l’heure, la droite serait représentée par Monsieur Darmanin (évidemment pas un libéral qui assume mais un souverainiste pour que tout soit bien tordu), que j’ai récusé sans succès, non pour l’homme qu’il est (je ne le connais pas et il est connu comme courtois), mais pour la méthode qui est utilisée et parce que je trouve incroyable que pas un dirigeant national de LR ne soit disponible, même pour fustiger un ami des violences-de-la-grève-et-de-Cuba-du-Vénézuéla-germanophobe

». Finalement, ce jeudi matin, le candidat du parti du gauche faisait machine arrière et indiquait, toujours sur sa page Facebook, qu’il participerait bien à l’émission.

« Je n’ai rien à perdre »

«
Un peu immodestement, je crois que je l’embêtais un peu
», sourit Gérald Darmanin avec soupçon de gourmandise. «
C’est difficile de m’attaquer sur la primaire, puisque je n’ai pas choisi de candidat. En plus, il s’attendait sans doute à un grand bourgeois de la droite, or je suis un fils du peuple. Et puis, mon positionnement politique le gêne, puisque je n’ai pas voté la ratification du traité de Lisbonne de Nicolas Sarkozy.
»

Le maire de Tourcoing craint-il le bretteur de la gauche de la gauche
«
On fait de la politique pour débattre avec des gens comme Mélenchon, un idéologue sans connotation négative, un grand talent, intellectuellement intéressant. Et puis je n’ai rien à perdre, n’étant candidat à rien pour les quatre prochaines années.
»

Un choix pour la primaire le 12 juin

En marge du buzz, Gérald Darmanin annonce aussi que l’heure du choix approche pour son favori pour la primaire. «
Je l’exprimerai le 12 juin
», au terme d’une séquence au cours de laquelle le Tourquennois rendra public un «
mémorandum sur l’Islam et la République
», la semaine prochaine, avant un livre en début d’année prochaine. «
Le candidat qui trouvera le plus d’intérêt à cela aura mon soutien.
»

Lequel
Sauf surprise, il ne s’agira pas de Nicolas Sarkozy, toujours suspect à ses yeux d’être trop proche d’une ligne identitaire incarnée par Laurent Wauquiez. Alain Juppé
«
Il dit des choses intéressantes.
» Bruno Le Maire
«
Son discours s’est modéré sur le sujet qui m’occupe.
» François Fillon, qu’il a soutenu contre Copé en 2012 «
Nous avons moins de relations.
»

Leave A Reply