Brésil , se disant victime d’un  coup d’Etat  Dilma Rousseff envisage de saisir le Mercosur

Brésil , se disant victime d'un  coup d'Etat  Dilma Rousseff envisage de saisir le Mercosur

La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a déclaré vendredi 22 avril que la procédure de destitution à son encontre présentait « toutes les caractéristiques d’un coup d’Etat » et a prévenu qu’elle demanderait au Mercado Común del Sur (Mercosur) de suspendre le Brésil si le processus démocratique n’était pas respecté.

La clause démocratique du marché commun sud-américain peut être invoquée si le gouvernement élu de l’un de ses Etats membres est renversé, comme cela s’était produit en 2012 au Paraguay. L’Etat en question peut être suspendu et perdre ses avantages commerciaux.

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Procédure de destitution : ce qui attend Dilma Rousseff dans les prochains mois

« Empêcher un retour en arrière  »

Cette menace brandie par Mme Rousseff, qui réfute les manipulations de comptes publics dont elle est accusée, semble traduire son intention de continuer à se battre si le Sénat décidait de la destituer. Cette procédure d’« impeachment », déjà validée par un vote des députés dimanche, ne repose sur aucune base légale, a déclaré la présidente brésilienne à des journalistes à New York.

Après des mois de crise politique, la pire qu’ait connue le Brésil depuis que la junte a rendu le pouvoir aux civils, en 1985, la destitution de la présidente pourrait être prononcée dans environ trois semaines, peu avant que le pays n’accueille les Jeux olympiques de Rio cet été.

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Au Brésil, la descente aux enfers de Dilma Rousseff

Devant les Nations unies, où elle a signé vendredi 22 avril l’accord de Paris sur le climat, Mme Rousseff n’a pas utilisé le mot « coup d’Etat », mais elle s’est dite convaincue que le peuple serait « capable d’empêcher un retour en arrière ».

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