Boulogne-sur-Mer reçoit 240 000 au titre des dommages de guerre’ 70 ans après la fin des combats

Jeudi soir, les conseillers municipaux ont accepté une somme de 237 802,94 au titre des dommages de guerre. Plus de 70 ans après, les fantômes ressurgissent’

Explication : après la Seconde guerre mondiale, l’État avait mis au point un fond permettant aux collectivités de reconstruire les églises. À Boulogne, ville détruite à 85 %, les sommes étaient reversées à deux associations
: « la Renaissance des clochers » et « la Renaissance des autels ». Ces deux associations dissoutes depuis de nombreuses années ont effectivement utilisé ces fonds pour effectuer les travaux. Mais pas en totalité.

La différence entre les sommes versées par l’État et les travaux engagés a permis de créditer les comptes de la Ville. Ce n’est que justice puisque c’est la Ville qui est propriétaire des églises et qui en assume les frais d’entretien, souvent élevés.