Basket-Eurocoupe , suivez la finale retour Bourges-ESBVA

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D’autant que Virginie Brémont pourrait en être, au moins un peu.  Blessée dans le troisième quart-temps à l’aller, la meneuse ne s’est pas entraînée depuis mais, cheville strappée, elle a pris part au shooting, à base de tirs et de répétition des systèmes. Malgré la douleur, elle se testera encore à l’échauffement dans un Prado en fusion.

Mais ce mercredi,  à 10 h, à l’heure du shooting, c’était encore le grand calme dans le palais des sports berruyer. Les salariés dans les bureaux, la coach Valérie Garnier qui débarque, embrasse son ancienne joueuse Stella Kaltsidou comme du bon pain, avant de prendre la suite des Villeneuvoises sur le parquet et l’emblématique président Pierre Fosset pour  accueillir tout le monde. Elle a changé la salle de Bourges, depuis la dernière finale disputée dans le Cher par les Villeneuvoises, celle, perdue, du championnat la saison dernière en plein Printemps  de Bourges, déjà. Reconstruite, pour un total de 18 M’,  elle est devenue une enceinte moderne, de plus de 5000 places, avec tout le confort et  toutes les commodités nécessaires au spectacle sportif d’aujourd’hui. Vestiaires tout neufs, à l’américaine, chacune son casier, sièges molletonnés, salles de  musculation, de soins et de récupération accolées, espaces VIP pour restaurer les 245 partenaires, accueil repensé, vrais bureaux, le tout aux couleurs, tango, du club. Et ce soir, elle sera pleine à craquer. «On aurait pu vendre 1000 places de plus», souligne le président. Cette saison, Bourges devrait tourner à 3800 spectateurs de moyenne au moins. 

Il faudra compter aussi avec la centaine de supporters villeneuvois, deux bus et des voitures particulières, partis  du Nord en fin de matinée pour pousser leurs Guerrières dans la quête d’un second trophée européen.

Les Villeneuvoises, elles, ont enchaîné avec leur « routine » habituelle : déjeuner à l’hôtel, à la sortie de l’autoroute, sieste, passage chez les kinés, Joël et David, dernier rappel vidéo et collation, une journée classique après un voyage  de plus de 6 heures, la veille, en bus. Et si la longue route a été occupée dans la bonne humeur, accras et gâteau pour les 31 ans de Fati Sacko, cartes, etc., la concentration est montée au fil de la journée. L’ESBVA est prête pour le grand défi : «Je ne sais pas si on le fera, estime Fred Dusart mais les filles sont capables de bousculer les statistiques». 

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