Euro 2016-Portugal-pays de Galles , rencontre au sommet entre Cristiano Ronaldo et Gareth Bale

Euro 2016-Portugal-pays de Galles , rencontre au sommet entre Cristiano Ronaldo et Gareth Bale

1. L’influence

Une image. Celle de Cristiano Ronaldo qui harangue Moutinho avant la séance de tirs au but face à la Pologne. Un résumé. Le patron, c’est lui ! Tous derrière et lui devant, c’est comme ça et pas autrement. «
Il est au même niveau que les autres
», assure Fernando Santos. On a le droit de ne pas le croire’

Dans le camp d’en face, Gareth Bale est aussi la star incontestée des Gallois. Il focalise l’attention et attire la lumière. Mais sur le terrain, c’est un peu différent. Déjà, il ne porte pas le brassard. Et puis il se réfugie sans cesse derrière le collectif. «
C’est vraiment difficile de faire semblant d’être un joueur collectif, explique Chris Coleman, le sélectionneur gallois. Soit on l’est, soit on ne l’est pas.
» Sous-entendu, lui l’est, pas Ronaldo’ «
C’est un modèle, un leader par l’exemple.
»

2. L’expérience

Là, y a pas photo ! Quand Bale dispute sa première grande compétition avec le pays de Galles, Cristiano Ronaldo en est à sa septième campagne consécutive (trois Coupes du monde et quatre Euros). Il n’a rien gagné en équipe nationale, mais a marqué à chaque phase finale et connaît déjà le dernier carré (Euro 2004 et 2012, Coupe du monde 2006) et même la finale (Euro 2004). «
Il ne me manque rien et si ma carrière devait s’arrêter aujourd’hui, je serais un privilégié.
» Incomparable !

3. Leur Euro

Gareth Bale y est pour quelque chose dans le parcours aussi inattendu qu’exceptionnel des Gallois. Impliqué dans le jeu collectif de son équipe, capable de revenir défendre, auteur de trois buts et d’une passe décisive, c’est pas mal, non

Cristiano Ronaldo, lui, connaît un Euro plus poussif. Souvent, il donne l’impression « d’arroser » le but adverse, comme s’il voulait toujours être l’homme décisif. Les « stats » parlent d’ailleurs en ce sens. Il compile 24 tirs, mais n’a trouvé le cadre qu’à dix reprises. Il a quand même inscrit un doublé hyper important face à la Hongrie (3-3), délivré une passe décisive, mais s’est aussi signalé par quelques ratés inhabituels. Un peu à l’image d’une sélection lusitanienne qui a du mal à convaincre. Son réveil peut arriver à tout moment.

4. Leur relation

Bale : «
Cristiano est un joueur fantastique. On a vécu de grands moments ensemble.
» Ronaldo : «
Gareth est un très grand joueur.
» On ne s’attendait pas à autre chose de la part des deux équipiers du Real Madrid, même si en club, ça n’est pas toujours simple entre « CR7 » et « GB11 ». «
On ne s’est pas contactés depuis le début de l’Euro
», avoue Bale. Les deux hommes se respectent, il n’y a «
jamais eu de problème
» entre eux.

Ça pourrait être le cas si le Gallois venait marcher sur les plates-bandes de Ronaldo dans la quête du Ballon d’or. «
Je n’y pense pas
», assure Bale. Sauf qu’en cas de qualification ce mercredi soir, il deviendrait un candidat plus que crédible. Et là’

Le novice et l’habitué, un joli conte…

«
Le novice et l’habitué.
» Non, ce n’est pas le titre d’une fable mystérieuse dont vous n’auriez jamais entendu parler. Quoique. La rencontre de ce mercredi soir pourrait faire un joli conte’

Il était une fois, caché dans l’ombre de son voisin anglais, un tout petit pays qui regardait de loin les grands batailler pour la couronne européenne. Un jour, dans le sillage de prince Chris Coleman, ce minuscule bout de Grande-Bretagne s’est dit : «
Et pourquoi pas nous Après tout, on l’a trouvé notre champion : le chevalier Gareth Bale !
»

L’ogre portugais, habitué des tournois, a envoyé Cristiano Ronaldo, autoproclamé roi du monde, jeter un il et se marrer un bon coup, tout à son assurance. «
Nous sommes un grand parmi les grands, et vous À peine mieux que ces Islandais à la petite mentalité !
» Coleman et sa bande n’en ont pas tenu compte. «
Venez les amis, n’écoutez pas. Faisons ce qu’on sait faire, et puis on verra bien.
»

Le temps est passé, les Islandais ont rendu la monnaie de sa pièce à l’insolent Portugais et le peuple gallois tout entier s’est mis à rêver d’un triomphe inattendu. Mais avant ça, il lui reste à renvoyer le Portugal à la maison. Tant pis si Ramsey et Davies manqueront, la troupe celte a de la ressource ! Et puis, depuis le début, les Portugais ne font trembler personne.

Le roi Ronaldo, lui, ça ne le fait plus rire du tout. Il aurait l’air malin de perdre cette bataille. Sur la pelouse, les deux camps se font face. L’épilogue reste à écrire. Pour la morale de cette histoire, il faut patienter encore un peu.

Le novice et l’habitué, un joli conte’

«
Le novice et l’habitué.
» Non, ce n’est pas le titre d’une fable mystérieuse dont vous n’auriez jamais entendu parler. Quoique. La rencontre de ce mercredi soir pourrait faire un joli conte’

Il était une fois, caché dans l’ombre de son voisin anglais, un tout petit pays qui regardait de loin les grands batailler pour la couronne européenne. Un jour, dans le sillage de prince Chris Coleman, ce minuscule bout de Grande-Bretagne s’est dit : «
Et pourquoi pas nous Après tout, on l’a trouvé notre champion : le chevalier Gareth Bale !
»

L’ogre portugais, habitué des tournois, a envoyé Cristiano Ronaldo, autoproclamé roi du monde, jeter un il et se marrer un bon coup, tout à son assurance. «
Nous sommes un grand parmi les grands, et vous À peine mieux que ces Islandais à la petite mentalité !
» Coleman et sa bande n’en ont pas tenu compte. «
Venez les amis, n’écoutez pas. Faisons ce qu’on sait faire, et puis on verra bien.
»

Le temps est passé, les Islandais ont rendu la monnaie de sa pièce à l’insolent Portugais et le peuple gallois tout entier s’est mis à rêver d’un triomphe inattendu. Mais avant ça, il lui reste à renvoyer le Portugal à la maison. Tant pis si Ramsey et Davies manqueront, la troupe celte a de la ressource ! Et puis, depuis le début, les Portugais ne font trembler personne.

Le roi Ronaldo, lui, ça ne le fait plus rire du tout. Il aurait l’air malin de perdre cette bataille. Sur la pelouse, les deux camps se font face. L’épilogue reste à écrire. Pour la morale de cette histoire, il faut patienter encore un peu.
À LYON, Y. D.

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