Annay, une famille victime d’un accident veut revoir et remercier ceux qui l’ont aidée

Annay, une famille victime d'un accident veut revoir et remercier ceux qui l'ont aidée

Toute la famille se faisait une joie d’aller manger une raclette chez une belle-s’ur. Mais la soirée a viré à la catastrophe.

Samedi, aux alentours de 18h, Lionel, sa compagne et leur fils de 5ans, sont percutés par une voiture alors qu’ils roulent sur la D917, entre Loison-sous-Lens et Annay-sous-Lens. Le choc est d’une violence extrême. «
Le bruit du fracas, je m’en souviendrai toute ma vie. Les carreaux des vitres ont explosé, le bonnet du petit, ses lunettes, se sont retrouvés sur la route’
», raconte le papa, encore sous le coup de l’émotion cinq jours plus tard.

« Il me criait qu’il avait peur »

«
Le petit avait du sang sur le visage, il me criait qu’il avait peur. Je revois encore la scène.
» Ses blessures seront finalement moins graves que ce que les parents imaginaient en observant la petite bouille ensanglantée. L’enfant restera tout de même deux jours en observation à l’hôpital. «
Heureusement qu’on avait un bon siège auto, c’est ce qui l’a sauvé.
» La maman, elle, située sur le siège passager au moment de l’accident, est plus gravement atteinte. Elle souffre de blessures au foie, et est encore hospitalisée mais devrait sortir bientôt. «
On a eu énormément de chance, ça aurait pu être pire quand on voit l’état de la voiture
», se console Lionel.

« J’aimerais les remercier »

Le traumatisme est visible mais le jeune papa veut aussi se raccrocher aux choses positives. «
Le petit parle souvent de tous ces gens qui se sont arrêtés pour nous aider au moment de l’accident. J’aimerais les remercier. Pour lui, mais aussi pour nous finalement. Étant routier j’ai déjà vu beaucoup d’accidents où les gens passaient sans s’arrêter. Là, ça fait du bien de voir cette solidarité.
»

Une dizaine de personnes

Lionel se souvient avoir aperçu une dizaine de personnes. «
Mais ça reste flou, je n’ai aucun visage en tête. Je m’occupais tellement de mon fils et de ma femme que je n’ai rien vu.
»

Le souvenir d’un pompier en civil qui a prodigué les premiers soins à son fils reste pourtant prégnant. «
Mais pas moyen de remettre un nom ou un visage. Alors qu’il m’a beaucoup rassuré sur le moment. De mon côté, j’ai passé les diplômes de premiers secours mais, là, je n’aurais rien su faire. Le fait de savoir qu’on a affaire à un professionnel, ça calme.
»

Ça ferait sûrement du bien au petit

C’est pour remercier cet homme mais aussi celle qui a pris son fils dans ses bras pendant que les secours s’occupaient du papa que Lionel a décidé de lancer cet appel à témoins. «
Le pédo-psychiatre qui a vu le petit après l’accident nous a dit que ça lui ferait sûrement du bien de revoir les têtes rassurantes de ce moment-là. Alors j’imagine que ça lui ferait plaisir de les revoir’
»

Si vous êtes concernés et si vous voulez entrer en contact avec Lionel, n’hésitez pas à nous envoyer un mail à lens@lavoixdunord.fr

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