Irak , le djihadiste français Rachid Kassim visé par une frappe de la coalition contre l’EI
Les autorités françaises et américaines sont en train de vérifer si l’homme, considéré comme l’inspirateur de plusieurs attentats, est mort dans la frappe le visant.
Rachid Kassim visé par une frappe. La coalition internationale contre l’organisation Etat islamique (EI) a ciblé, dans un tir cette semaine près de Mossoul en Irak, le djihadiste français, considéré comme l’inspirateur de plusieurs attentats en France, a annoncé le Pentagone, vendredi 10 février.
Le ministère américain de la défense n’a pas précisé quel avait été le sort du Français, âgé d’une trentaine d’années, dans ce bombardement intervenu « dans les dernières 72 heures ». Les autorités françaises et américaines sont en train de vérifer si l’homme est mort dans la frappe le visant.
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Ancien animateur dans un centre social de Roanne (Loire) il était chargé d’emmener les enfants à la cantine ‘, Rachid Kassim s’est reconverti en mentor pour apprentis terroristes. Il est suspecté d’avoir quitté la France à la fin de 2013.
Ces derniers mois, il a lancé d’incessants appels au meurtre, via la messagerie sécurisée Telegram.
Il est aussi suspecté d’avoir téléguidé depuis la Syrie plusieurs des attentats commis en France. Selon une source française proche de l’enquête, il a été « l’inspirateur » de Larossi Abballa, qui a tué un policier et sa compagne le 13 juin 2016 à Magnanville, en banlieue de Paris. Et il « a délivré directement ses consignes » à Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, les deux assassins d’un prêtre de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), près de Rouen, le 26 juillet 2016, d’après la même source.
Vêtu d’un treillis de camouflage, tête enturbannée et barbe noire, Kassim était apparu pour la première fois à visage découvert, à la fin de juillet 2016, dans une vidéo de propagande de l’EI. Il y louait l’action du tueur de Nice (86 morts le 14 juillet 2016), Mohamed Lahouaiej Bouhlel. Depuis, il a publié une longue liste de cibles d’attentats comprenant imams, artistes, rappeurs, intellectuels, journalistes, chercheurs ou « pédocriminels ».