Euro 2016 , j’ai passé la soirée avec Didier Deschamps à… Camphin-en-Pévèle (VIDÉO)

«
Je voudrais que le match s’arrête à l’instant !
» Antoine Griezmann vient d’inscrire le penalty qui renvoie l’équipe de France au vestiaire avec un but inespéré d’avance. Didier, lui, a bondi de son fauteuil ; comme ce jeune homme de 55 ans qu’il est.

«
Mon nom est Didier Deschamps et je le porte comme une vraie fierté. Être l’homonyme du sélectionneur des Tricolores ne me dérange pas, bien au contraire, même s’il est parfois difficile de ne pas passer pour un mauvais blagueur lors de rendez-vous téléphoniques. Je pense que je finirai un jour par lui écrire. Ne serait-ce que pour avoir une photo dédicacée. Parce qu’en plus, c’est un mec bien !
»

Physiquement, rien à voir entre les deux hommes. Didier (le nôtre, ce Valenciennois pure souche) aurait plutôt le crâne de Fabien Barthez. Et son rôle de sélectionneur, il l’endosse à chaque match comme les 66 millions de Français. «
Didier (le Bayonnais) a eu raison de reconduire le schéma tactique qui a battu l’Islande. Quoique j’aurais mis Rami en défense centrale au lieu d’Umtiti’
»

Après une courte pause, le directeur du garage Renault de Valenciennes s’est replongé dans le match, son grand écran plat réglé sur une chaîne belge. «
Les commentaires y sont plus justes
», assure celui dont la compagne, Dorina, n’est autre que la petite-cousine de Gianluigi Buffon, le gardien star de l’Italie (si, si, ça ne s’invente pas !). Et on vous passe l’ancien collègue du service marketing qui s’appelait Laurent Blanc’

Didier Deschamps a surgi une seconde fois de son canapé. Pour fêter le 2-0. «
Superbe soirée. J’en revivrais volontiers une autre comme celle-là !
» Ça tombe bien, il paraît qu’une finale attend la France de nos Didier Deschamps dès dimanche.