Région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, Grand Est largement plébiscité par les internautes
«
J’ai le bonheur de vous annoncer (‘) un résultat assez impressionnant
», a déclaré M. Richert, ajoutant que «
nous avons eu près de 300.000 votants au total
». Sur ces 300.000, «
75 % des suffrages sont allés à Grand Est
», qui était en compétition avec «
Rhin-Champagne
», «
Nouvelle Austrasie
» et «
Acalie
», s’est-il félicité.
Avec 10,4 %, c’est «
Nouvelle Austrasie
» qui monte sur la deuxième marche du podium, suivi à 9,8 % par «
Rhin-Champagne
» et 4,8 % pour «
Acalie
».
«
Je voudrais exprimer ma satisfaction de cette participation importante, ce n’était pas gagné d’avance
», a dit M. Richert au cours d’une conférence de presse.
Après le choix des internautes, c’est au Conseil régional de délibérer «
sur le nom que nous proposons à la validation au niveau national
», au Conseil d’État et au gouvernement, a ajouté le président (LR) de la région.
«
C’est une différence (de score) qui ne permet pas qu’on se pose aujourd’hui encore des questions
», a expliqué M. Richert, laissant peser peu de doutes sur le nom qu’adoptera le Conseil régional, qui se réunira en séance plénière le 29 avril.
Quolibets sur les réseaux sociaux
Les citoyens avaient du 14 mars au 1er avril pour départager « Acalie », « Rhin-Champagne », « Nouvelle Austrasie » et « Grand Est », ce dernier ayant été rajouté par l’exécutif régional, à l’inverse des trois premiers, choisis par des collèges d’experts, d’élus et de citoyens tirés au sort.
Ces 60 participants, dont M. Richert a salué le travail «
remarquable
», avaient éliminé «
Grand Est
» au dernier tour et choisi des noms moins attendus.
Mais face à quelques quolibets sur les réseaux sociaux, la Région avait choisi de rajouter un quatrième nom 48 heures après la clôture du processus démocratique de sélection des noms mis en place dès le mois de janvier.
Interrogé sur cette question, M. Richert a reconnu que «
effectivement trois noms avaient été choisis
», mais «
nous avons souhaité, au niveau du bureau du Conseil régional, rajouter le 4e, car Grand Est était régulièrement cité par tous les sondages réalisés dans les médias. Il nous semblait que si Grand Est n’y était pas, il y aurait une forme de frustration, d’interrogation
».
Pour «
préserver les identités
», a souligné M. Richert, la région gardera dans sa communication l’intitulé «
Conseil régional d’Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine
».