Montreuillois , la reprise du marché de l’immobilier se confirme
Il y a un an, nous avions fait le tour des agences immobilières du Montreuillois et la majorité nous avait confié qu’une reprise s’amorçait, mais qu’elle restait à confirmer. De l’eau a passé sous les ponts, et en effet, il semble que les prédictions soient aujourd’hui en partie avérées.
Taux exceptionnellement bas
«
2013 et 2014 ont été des années difficiles. Depuis mi-2015, cela va beaucoup mieux. Les banques refusent moins de prêts et les taux, actuellement entre 1,75 et 2,75 %, restent exceptionnellement bas
», souligne Gérard Robette-Papet, patron de l’agence Charles-Quint Immobilier, située à Montreuil-sur-Mer. Le professionnel vient de conclure la vente entière de deux lotissements à Sorrus et ces derniers mois, une trentaine de terrains dans les environs de la cité des remparts ont trouvé acquéreurs. «
Dans l’ancien, c’est aussi la reprise à tous les niveaux. Par exemple, cela patinait un peu à Étaples, mais là on vient de réaliser trois ventes
», continue l’agent immobilier Ce sont surtout les maisons à 150 000
– 200 000 euros qui trouvent preneurs. Les biens supérieurs à 300 000 constituent un marché de niche, principalement réservé à la clientèle étrangère. Mais qui a quand même repris ces derniers mois, ce qui mérite d’être souligné. En revanche, à Montreuil intra-muros, à part un hôtel particulier vendu à un Américain, «
il ne se passe pas grand-chose
», selon Gérard Robette-Papet.
Au Touquet, les affaires ont également repris. «
On a fait plutôt une bonne année 2015 et 2016 a très bien débuté
», déclare Laure Ravin-Paré, de l’agence Paré, membre du réseau Orpi. Le volume des transactions concerne majoritairement (c’est de tradition au Touquet) les résidences secondaires, avec comme tendance une volonté pour les acquéreurs d’être au plus proche du centre-ville. «
La clientèle veut acheter au plus proche des commerces, des pharmacies’ C’est pour cela que les villas en forêt ont plus de mal à se vendre
», souligne la négociatrice. C’est ainsi que le marché des appartements, notamment dans l’ancien « rénové », se porte bien. En ce qui concerne le neuf, selon Laure Ravin-Paré, il est assez prisé de la clientèle belge, en hausse depuis un an, qui veut du fonctionnel, «
le moins de perte d’espace possible
» et est également «
très précise dans ses demandes
».
« Prise de conscience »
Globalement, si le marché reprend, c’est aussi parce que les vendeurs ont fait le deuil de plus-values mirobolantes,. Cela après avoir refusé pendant des années de lâcher du leste. «
Il y a eu une prise de conscience de la part des vendeurs. Aujourd’hui les négociations se font plus sereinement, mais on reste sur un marché d’acquéreurs et on n’en est encore pas encore au stade d’assister à une hausse des prix
», analyse Laure Ravin-Paré. Serait-ce la prochaine étape