L’aéroport de Bruxelles-Zaventem fermé les passagers font preuve de patience pour attraper leur vol
Aucun avion ne se pose ni ne décolle de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem depuis les attentats qui ont frappé Bruxelles le 22 mars. Les vols sont donc déroutés vers les autres aéroports belges, ainsi que vers les Pays-Bas et la France. Les passagers doivent s’armer de patience pour savoir vers quel aéroport leur vol est dérouté.
«
Cela a pris beaucoup de temps pour avoir des nouvelles de notre vol, témoigne Rita, une Bruxelloise, qui s’envole ce mercredi après-midi de Lesquin pour Alicante avec son mari Patrice. Ce n’est qu’hier (mardi)soir vers sept heures que nous avons reçu un mail disant que nous partons de Lille. Avant, il y avait encore l’espoir que ça reparte à Zaventem.
» Son mari surenchérit : «
J’ai téléphoné, téléphoné, c’était difficile.
» Un ami a finalement amené le couple de Bruxelles à Lesquin.
Sans nouvelles à 24 h du décollage
C’est en consultant le site internet de sa compagnie que Jocelyne, une Française qui habite dans la capitale belge, a appris qu’elle décollait de Lesquin. «
On est dans l’expectative à Bruxelles ; on pensait que l’aéroport allait rouvrir, mais apparemment il y a de tels dégâts’
» Elle a pris un Thalys jusqu’à Lille, qu’elle espère se faire rembourser par la compagnie aérienne.
Des Nordistes sont eux toujours dans l’attente, comme Ophélie, d’Houplin-Ancoisne, qui doit partir demain jeudi à Lisbonne avec son compagnon. Son vol est prévu à 14 h à Zaventem. Ce mercredi midi, elle est toujours sans nouvelles. «
Trois jours après les attentats, j’ai contacté l’agence de voyages. Ils m’ont répondu qu’ils ne pouvaient rien me dire pour le moment, qu’il fallait que j’attende de recevoir un mail pour savoir si mon vol sera annulé ou au départ d’un autre aéroport.
» La jeune femme les a depuis recontactés. «
Je suis compréhensive face à la situation, mais je trouve cela aberrant de ne pas prévenir les clients.
»
« Je suis déçue »
Marie-Dominique de Cambrai part le 10 avril pour les Canaries. Mais sa fille ne veut plus «
mettre un seul pied
» à Zaventem. La Cambrésienne veut maintenant s’envoler de Charleroi, une demande pour l’instant sans réponse. «
Je ne suis ni en colère ni détachée de ce problème, mais fortement déçue de ne pas avoir de réponse honnête.
»
Les compagnies aériennes publient régulièrement sur leur site internet et leur page Facebook la liste des vols et leur lieu d’atterrissage et de décollage.