Foot-RC Lens , Charles-Kader Gooré ni le premier ni le dernier repreneur
Au moins, le potentiel de séduction du club lensois est intact, et nombreux sont ceux qui semblent penser que c’est même la période idéale pour investir dans un club qui a tout pour lui, sauf l’essentiel : de l’argent.
Cette fois, comme nous l’annoncions samedi après-midi, c’est un industriel ivoirien qui tourne autour du Racing. Charles-Kader Gooré, président de la holding du même nom (CKG), a en effet jeté son dévolu sur le RC Lens, dont il a déjà visité les installations, et il discute de la reprise du club sang et or depuis plusieurs semaines. Son groupe possède un rayon d’activités très large, de l’agroalimentaire au tourisme, des transports à l’énergie.
Des fonds du sultanat d’Oman
Comme «
L’Équipe » l’a expliqué dans son édition de ce dimanche, l’homme d’affaires ne viendrait toutefois pas seul, mais appuyé par des fonds du sultanat d’Oman, ce qui, conjointement à sa surface financière personnelle, pourrait permettre au Racing de voir venir.
Pourquoi Oman Il y a cinq ans, alors que plusieurs branches de son activité périclitaient et qu’il payait sa proximité avec l’ancien président Laurent Gbagbo, dont il fut le directeur de campagne, le richissime sultanat avait tendu la main à « C-KG » et lui avait permis de se refaire. Il pilote désormais ses affaires depuis le Ghana.
Seulement, la reprise du RC Lens n’est pas encore actée, et l’on sait ce qui est advenu des autres offres. La deadline est fixée à la mi-avril, ce qui sous-entend qu’encore une fois, tout peut vite tomber à l’eau. Et si Gervais Martel tente de faire sortir Hafiz Mammadov du jeu, comme il l’avait reconnu fin février, l’Azéri est encore dans la place.
Gervais Martel aussi, et puisqu’aucun repreneur ne semble l’inclure dans une vision à moyen terme, difficile de savoir dans quel sens le président lensois poussera, lui qui possède toujours une minorité de blocage.
D’autres pistes que Gooré sont-elles à l’étude Vu la densité des repreneurs potentiels au mètre carré, depuis un an, c’est possible, d’autant que Gervais Martel, lors de l’AG face aux supporters du 12 Lensois, avait plutôt évoqué un repreneur «
européen
».
Pour brouiller les pistes ou parce qu’il garde d’autres cartes dans sa manche Le feuilleton lensois n’est toujours pas terminé et les scénaristes en gardent visiblement sous la pédale. Pour le casting surréaliste, on ne peut que les féliciter.